On vous le dit

-Les largesses de Saïd Barkat
Le ministre de la Solidarité était hier à Béchar pour inciter les citoyens à aller voter massivement le 10 mai. «Je ne suis pas venu dans le cadre d'une campagne électorale, car je ne suis pas candidat, mais je vous exhorte à aller voter massivement. J'ai ramené avec moi beaucoup de projets pour la wilaya», a déclaré le
ministre : groupes électrogènes, 5 véhicules utilitaires, 1500 microcrédits pour l'Angem, le financement et la réalisation de nombreuses cantines scolaires et terrains omnisports, etc. Mais les emplois permanents restent et resteront conditionnés par une formation des personnels d'encadrement qui travaillent depuis des années à titre temporaire.
-Les leçons du ministre à Béchar
A Lahmar, une petite commune distante de 45 km au nord de Béchar, le même représentant de l'Etat a fustigé l'Etat du Qatar dont la superficie ne dépasse pas celle de Lahmar, a-t-il souligné, pour son rôle complice avec les puissances européennes qui ont attaqué ou fomenté des complots contre les pays arabes. «Aucun pays, que ce soit de l'est ou de l'ouest, ne peut nous donner des leçons de démocratie, car nous restons unis grâce à notre langue, notre histoire et notre combat glorieux», a-t-il dit. «Plus de 80% de participation au vote à la présidentielle en France suivis par les Algériens ; pourquoi ne devrions-nous pas réaliser un tel score chez nous '» Là est toute la question, ont répondu certains présents dans la salle.
-Le SG du FNA décrié
Rechid Mohamed, président du FNA d'Hussein Dey est en colère. Lors d'un passage hier à notre rédaction, M. Rechid a dénoncé les «agissements» du secrétaire général du FNA de la wilaya d'Alger qui aurait «modelé à sa guise la liste des candidats au détriment de la compétence et de la légitimité». Il compte s'exprimer jeudi 10 mai lors d'une rencontre avec les citoyens, à la placette Emir Abdelkader d'Hussein Dey.
-La police encourage l'informel à Blida !
Si les éléments de la police et de la gendarmerie sont appelés à ne pas «sanctionner» les commerçants activant dans l'informel pour éviter d'éventuels soulèvements, surtout à la veille des législatives, il n'est pas étonnant toutefois de trouver des policiers à Blida, en tenue officielle, en train de faire leurs emplettes chez des commerçants «illégaux». C'est le cas notamment au niveau de la Rue d'Alger, en plein centre-ville, une rue connue pour être un véritable marché informel à ciel ouvert. A travers ce geste, c'est le commerce informel qui est davantage permis et surtout encouragé par des commis de l'Etat, censés pourtant contrecarrer ce phénomène préjudiciable à notre économie ou, du moins, donner le bon exemple en matière de civisme.