On vous le dit

-Des locataires d’El Hamiz en colère Les locataires-propriétaires des 420 logements à El Hamiz interpellent le ministre de l’Habitat sur les dysfonctionnements des services de l’OPGI de Dar El Beïda, qui leur réclament le payement des charges locatives, alors que toute la cité (39 blocs) est dépourvue de femmes de ménage depuis plus de 3 ans. Certains locataires ont pris eux-mêmes en charge les travaux de nettoyage. Les responsables de l’OPGi ont reconnu que cette obligation n’est pas assurée par leur organisme, mais exigent, tout de même, le payement avec des pénalités de retard. Le comble, c’est que l’OPGI menace ces locataires d’expulsion dans un délai de 8 jours, en cas de non-payement. Affaire à suivre. -Plainte contre le P/APC de Tlemcen S’apercevant que le maire de Tlemcen s’obstine à ne pas s’assujettir aux lois de la République, un promoteur immobilier a fini par déposer plainte contre l’élu pour abus de pouvoir. «Le président de cette instance élue a refusé de me signer le permis de construire sans raison, ni explication, encore moins de notification», dit notre interlocuteur. Dans des lettres adressées au chef de l’Etat, au ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales et au chef de la sûreté de wilaya de Tlemcen, le promoteur informe qu’il est victime d’un grave dépassement. Mais rien ne semble inciter cet élu du peuple à se soumettre à la loi. «Après avoir épuisé tous les recours, je me suis résolu à aller vers la justice pour recouvrer mes droits», dira le concerné. -Alerte à la gale dans plusieurs wilayas Plusieurs cas de gale sont signalés ces derniers temps à Oran, Tiaret, Blida, Mila et Annaba, au moment où l’on signale l’absence de traitement. En effet, l’Ascabiol n’est pas disponible dans les officines depuis plusieurs mois ; ce médicament n’étant plus fabriqué par Saidal depuis deux ans, les malades sont contraints de le ramener de Tunisie. L’aspect tabou, honteux de la gale, qui reste synonyme de saleté, fait que les personnes atteintes de cette maladie parasitaire n’osent pas aller consulter, elles ne se présentent qu’une fois que la maladie a évolué et qu’elle s’est suffisamment aggravée. -Conférence autour de l’impact de Facebook sur les jeunes   Une conférence consacrée à l’impact du réseau social Facebook sur les jeunes se tiendra aujourd’hui, à Sétif, à l’initiative de l’association culturelle locale Chabab Koun. Le sujet de la rencontre sera débattu par des professionnels de la presse, des chercheurs, des psychologues et de jeunes utilisateurs du réseau social pour en cerner les effets «positifs et négatifs». Bien qu’il ait favorisé des rencontres avec d’autres cultures et langues, Facebook a conduit nombre de jeunes à «se couper» du monde extérieur réel. L’association Chabab Koun, créée en 2011, aspire, selon son président, à diffuser la «culture de l’initiative» chez les jeunes pour les conduire à jouer un rôle «plus actif» dans la vie sociale. Elle s’intéresse également à la découverte de jeunes talents par l’organisation de manifestations culturelles diverses et à favoriser les rencontres entre jeunes par le biais de sorties  scientifiques et récréatives.