Algérie

On vous le dit



Une famille s’abrite   dans un… chantier Une  veuve de moudjahid et ses cinq filles, dont la maison s’est effondrée à la suite des dernières intempéries, ont élu domicile, depuis le 8 février, dans une bâtisse en chantier au chef-lieu de la commune de Makouda, dans la wilaya de Tizi Ouzou. «Nous n’avons pas où aller. Les trois chambres de notre maison se sont totalement effondrées», indique un membre de la famille. «Depuis, ajoute-t-elle, nous sommes venues nous abriter dans  une bâtisse en chantier dans des conditions intenables, tant il n’y a aucune commodité, et encore moins de prise en charge de la part de l’APC ou de la daïra de Makouda. Ma mère, âgée de 75 ans, est de surcroît asthmatique. Il nous est difficile de supporter le froid glacial sévissant ces derniers jours. Nous interpellons le wali pour intervenir et nous reloger dans les meilleurs délais.» C’est un SOS que lance aux autorités locales un membre de cette famille sinistrée en prenant attache avec la rédaction de notre bureau régional.
 
La France sommée d’autoriser le retour d’un expulsé algérien Le Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative en France, a ordonné le retour en France d’un Algérien expulsé en 2009 à l’âge de 71 ans, après avoir vécu trente-cinq ans en France où réside sa famille. Le Conseil d’Etat a notamment estimé que les renseignements des services secrets sur lesquels le ministère de l’Intérieur se fondait pour s’opposer au retour en France de Larbi B. n’étaient pas suffisants pour établir «la menace d’un trouble à l’ordre public». Selon la décision du Conseil d’Etat rendue début février et consultée hier par l’AFP, l’administration dispose d’un mois pour délivrer un visa long séjour au requérant, «sous astreinte de 100 euros par jour de retard». «La justice vient de reconnaître que mon client avait été injustement séparé de sa famille depuis trois ans et renvoyé dans un pays où il n’avait aucune attache et y vivait dans des conditions indignes», a commenté son avocate, Férielle Kati. Arrivé en 1972 en France, où sont nés plusieurs de ses enfants, Larbi B. avait été condamné en 1997 à cinq ans de prison et à dix ans d’interdiction du territoire, notamment pour association de malfaiteurs.

Nouveau délégué général à l’ABEF L’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (ABEF) a tenu, le 15 février, son assemblée générale, à l’issue de laquelle il a été procédé à la nomination deTrabelsi Abdererzak en qualité de délégué général de l’association, en remplacement de Benkhalfa Abderrahmane qui a demandé à faire valoir ses droits à la retraite.

L’ambassadeur russe à l’ONU réagit aux «menaces» du Qatar Dans un enregistrement de la chaîne française  France 2  d’une discussion entre l’ambassadeur russe au Conseil de sécurité, Vitali Tchourkine, le Premier ministre du Qatar et le ministre qatari des Affaires étrangères, Hamed Ibn Jassem, ce dernier s’est adressé à l’ambassadeur russe au Conseil de sécurité en lui
disant : «Je vous préviens de toute utilisation du veto sur la crise en Syrie, la Russie doit approuver la résolution, sinon elle perdra tous les pays arabes.» L’ambassadeur russe a répondu à Ibn Jassem avec froideur : «Si vous me parlez de nouveau sur ce ton, il n’y aura plus une chose qui s’appellera le Qatar.»
Ce dernier a poursuivi en s’adressant cette fois au Premier ministre du Qatar : «Vous êtes ici au Conseil de sécurité en tant qu’invité, respectez-vous et reprenez votre taille initiale, d’ailleurs je ne m’adresserai plus à vous, je parle au nom de la grande Russie, et qu’avec les grands.» Cela rappelle le commentaire de l’ancien Premier ministre chinois, Chou En Lai, lorsqu’en 1968 l’Assemblée générale de l’ONU ayant voté contre l’admission de la Chine populaire (et donc contre l’exclusion de Formose) en l’emportant d’une seule voix de majorité, celle du Qatar : «Mais c’est ridicule ! Cet Etat empêche la Chine d’adhérer à l’ONU, alors que sa population en entier ne remplirait pas le dernier des hôtels de Shanghai !»
 


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