On vous le dit

-Que se trame-t-il à l’ONIL ' Deux des principaux cadres dirigeants de l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), le directeur des finances et de la comptabilité (DFC) et le directeur technique Centre (DTC) se sont vus, récemment, interdire l’accès à l’entreprise sans aucune notification ou raison valable. Le DFC, qui qualifie cette action de «licenciement abusif», parle de représailles orchestrées contre lui après s’être opposé à deux «affaires de gros sous». Le responsable congédié affirme avoir avisé, documents à l’appui, tous les services concernés dont ceux du MADR, mais ne voit venir, jusqu’à présent, aucune réaction officielle.
«Que veut-on cacher et qui veut-on protéger '», s’interroge-t-il.

-La perpétuité pour des trafiquants de drogue     Le tribunal criminel près la cour d’Alger a prononcé,  lundi, des peines allant jusqu’à la perpétuité à l’encontre de 19 individus accusés de détention, de transport et de trafic de drogue, par une  bande de malfaiteurs organisée composée de plusieurs réseaux dans différentes régions du pays. Selon l’arrêt de renvoi, cette bande de malfaiteurs, dirigée par les deux  principaux accusés, H. O. et B. M., résidant à Maghnia,  se chargeait du transport et de la distribution de stupéfiants provenant du Maroc pour leur commercialisation en Algérie. 200 kg de stupéfiants ont été saisis par les services de sécurité et d’autres quantités non moins importantes avaient été écoulées en Algérie, selon les témoignages de tous les mis en cause (19), dont chacun était chargé d’une  mission bien définie au sein de cette bande qui comptait des fournisseurs, des convoyeurs et des vendeurs.     
     
-Un management à «la zaouïa» Selon une source digne de foi, le directeur régional de la banque en charge de la distribution des logements AADL d’Oran n’a pas trouvé mieux que de faire jurer le directeur d’agence sur le Coran pour garder la liste des heureux bénéficiaires au secret. D’après cette source, si les centaines de postulants qui attendent cette liste depuis plus de 2 ans apprennent son existence, ils risquent de déclencher un mouvement de protestation et d’émeutes de grande envergure. -Smaïl Mimoune non satisfait des prestations hôtelières Smaïl Mimoune, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, a annoncé qu’une enveloppe de 929 millions DA a été dégagée pour la modernisation et la réhabilitation du complexe thermal «Hammam  Rabi» et l’hôtel «El Forsane», deux établissements publics situés respectivement dans la commune de Ouled Khaled et au chef-lieu de wilaya. Il a indiqué que 554 millions de dinars ont été affectés pour la modernisation de l’hôtel «El Forsane» de Saïda, ouvert en 1979. Les prestations de service et les recettes de cet établissement hôtelier ont régressé ces dernières années. Le ministre a appelé, dans ce contexte, les responsables de l’hôtel à redoubler d’efforts pour promouvoir le service de cet établissement et le sortir de sa situation actuelle en attirant davantage de clients. Le taux d’occupation des chambres de cet hôtel est de 20%, et 10% seulement  du potentiel du restaurant de l’hôtel est exploité, chose qui n’a pas satisfait  le ministre. -Les Algériens fêtent toujours Yennayer Après les fêtes de fin d’année, certains Algériens s’apprêtent à célébrer Yennayer, le nouvel an berbère. Une occasion de se retrouver en famille autour d’un bon repas et perpétrer cette tradition des ancêtres. S’inspirant des formules proposées par les hôteliers et restaurateurs, la maison Lahlou, spécialiste en art culinaire et du couscous traditionnel, a mis les petits plats dans les grands et organise une soirée très animée aujourd’hui à partir de 19h00 dans son restaurant à la Safex. Yennayer semble résister au temps et perpétue une coutume ancestrale. D’autres se contentent dans la simplicité de reproduire les rituels qu’observaient leurs parents et grands-parents.