On vous le dit

-Incendie dans une salle de prière à Montbéliard L’incendie volontaire, accompagné de distribution de tracts violemment racistes et islamophobes, dans la nuit de jeudi à vendredi, pour la deuxième fois, à la salle de prière de la rue Mon Bart, à Montbéliard, a fait sortir l’Institut musulman de la Mosquée de Paris de sa réserve. Les responsables de ce lieu de culte n’ont pas manqué de condamner cet acte qualifié de «lâche et raciste», dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction. «Un acharnement qui inquiète tous les musulmans de France», indiquent-ils rappelant qu’ils «condamnent tous les actes islamophobes qui empoisonnent notre société et tendent à précariser de plus en plus le vivre-ensemble laïque et républicain», est-il précisé par la même source. L’Institut musulman de la Mosquée de Paris a également tenu à souligner sa «vigilante attente sur les résultats de l’enquête policière concernant les auteurs de l’incendie criminel de l’hebdomadaire Charlie Hebdo survenu la semaine dernière».

-Acte de bravoure à Mostaganem Vendredi matin, vers 8h 30, une jeune fille a été agressée par deux voyous à proximité de la cité Zeghloul, plus précisément au niveau du carrefour entre le lycée Benguella et la cité universitaire 2200 Lits (ex-ITA). Au moment de l’agression, un homme, médecin de son état, circulant à bord de son véhicule, remarque la scène de l’agression et décide sur-le-champ d’intervenir. C’est ainsi qu’il parvient à rattraper l’un des agresseurs et à l’immobiliser. Son acolyte, armé d’un couteau, décide alors d’intervenir pour tirer son compagnon de cette mauvaise passe. C’est à ce moment que d’autres citoyens se mettent alors de la partie. Très vite, les deux agresseurs sont roués de coups et immobilisés jusqu’à l’arrivée d’un groupe de policiers. Cet acte de bravoure est tellement rare de nos jours que de nombreux citoyens accourus sur les lieux rendront hommage à ce médecin quadragénaire aussi discret qu’affable. Par son acte individuel, il aura donné une leçon de civisme et de courage à une jeunesse désemparée. Très vite, son acte fera le tour de la ville ; il sera également repris à travers les réseaux sociaux, où certains intervenants donneront des indications malencontreuses qui pourraient faciliter son identification et permettre à des proches des deux malfrats d’organiser des représailles. Car avec ce genre d’individus, la lâcheté n’a pas de limites.

-Qui connaît le grand compositeur Mohamed Iguerbouchene ' A Tizi, le docteur Ouannoughen, neurochirurgien et pianiste, a tenu à le faire connaître, en animant une conférence de presse à la maison de la culture Mouloud Mammeri. Il a estimé que si «ce grand compositeur de tous les temps au niveau national, voire maghrébin, reste méconnu des Algériens, c’est parce que ses œuvres et ses partitions ne sont pas enregistrées. Le conférencier a souligné, à ce propos, que l’œuvre originale de ce «rhapsodiste» de renom (ses concerts et ses partitions) se trouve éparpillée entre l’Angleterre, l’Allemagne et la France. «Iguerbouchene faisait des métissages entre différents styles de musique et avait réussi la création d’une fusion très précoce qui sera introduite et généralisée dans les années 1980», a-t-il ajouté. «La contribution de ce musicien à la musique chaâbi se dévoile à travers l’introduction de la valse dans le répertoire de certains chanteurs de ce style populaire», a relevé l’orateur. Le catalogue de Mohamed Iguerbouchene, cet enfant prodige du village Aït Ouchene, dans la région d’Azeffoun (Tizi Ouzou), est riche de plus de 600 compositions, dont 86 musiques de films, un patrimoine qui mérite d’être rassemblé, préservé et enseigné, a souligné le directeur de la culture, Ould Ali El Hadi. Il a annoncé, dans ce contexte, l’inscription d’un institut de musique qui sera réalisé à proximité de l’université de Tamda, dont le projet est à l’étude. -Work shop sur le cancer du poumon L’Association des médecins arabes de lutte contre le cancer (AMAAC ) et la Société Algérienne d’oncologie médicale (SAOM) organisent le 19 novembre prochain au Sheraton d’Alger un work shop sur le cancer du poumon. Cette rencontre scientifique d’envergure internationale qui regroupera près de 600 praticiens spécialistes du Monde arabe sera encadrée par des experts algériens et étrangers.