On vous le dit

-Le scepticisme douteux de Nacer Mehal Le ministre de la Communication, Nacer Mehal, s’est abstenu de dénoncer l’attaque de mercredi dernier par de jeunes émeutiers du siège de la rotative des quotidiens El Khabar et El Watan, située à Aïn Naâdja. Le ministre n’a pas cru bon d’exprimer son soutien aux deux médias car, tout simplement, il considère «que l’incident était mineur». Selon une source digne de foi, Nacer Mehal, qui se trouvait à l’hôtel Eden d’Oran, est monté sur ses grands chevaux pour critiquer l’attitude des deux quotidiens indépendants qui ont entrevu, selon lui, «un complot, alors que l’incident était mineur». Le scepticisme de Mehal est plus que douteux, d’autant que tout le monde sait que le pire a été évité de justesse grâce aux travailleurs de l’ALDP et à l’intervention des forces de sécurité. Nacer Mehal est certainement mal informé de «l’incident». -La Fonction publique pose problème à Blida 82 enseignants ont organisé, jeudi, un sit-in au siège de la Direction de l’éducation afin de contester contre le retard de leur titularisation. Ils ont même fermé l’accès principal de cette direction. Après leur réussite au concours de recrutement de 2010-2011, ces enseignants, dont la majorité occupait des postes de vacation, ont été formés durant plusieurs mois. «Ce cycle de formation s’est achevé en juillet dernier, explique une des protestataires. Nous avons fait tout ce qu’ils nous ont demandé, tel que la thèse de fin de formation. Cependant, jusqu’à aujourd’hui, nous ne sommes pas encore recrutés officiellement. Pourtant, on nous avait promis une titularisation avant la rentrée scolaire.» Interrogé à propos de ce problème, le SG de l’académie de Blida déclare que ses services ne sont pas responsables du retard des affectations. C’est l’absence des représentants de la Fonction publique lors des délibérations concernant la titularisation des enseignants mécontents qui en est la cause. «Cela dépendra de la présence des membres de la Fonction Publique», a-t-il insisté. -Les restaurants de la Madrague contrôlés La Madrague a du mal à retrouver sa sérénité habituelle. Il y règne comme une ambiance de méfiance et de peur. Les commençants et les restaurants ont, selon certaines sources bien informées, été contrôlés par les autorités et ils sont en majorité en règle.  Il y a quelques mois, des restaurants classés d’El-Djamila (ex-La Madrague) ont été fermés sur ordre de la wilaya d’Alger. Ce qui n’a pas manqué de susciter l’ire des consommateurs. Beaucoup d’interrogations et d’interprétations, dont certaines évoquent des pressions occultes de milieux intégristes. Pour certains, c’est une question de non-conformité de papiers, entendre par là une licence en inadéquation avec la classification de l’établissement.  

-Profanation de tombes au cimetière de Carcassonne    Des tombes musulmanes d’anciens combattants de la  Première Guerre mondiale (1914-1918) ont été profanées au cimetière militaire  de Carcassonne (Aude), dans le sud de la France, a-t-on appris dimanche d’un  responsable du culte musulman à Paris. Selon le président de l’Observatoire des actes islamophobes en France, Abdellah Zekri, qui s’est déplacé sur les lieux, une trentaine de tombes musulmanes ont été profanées dans la nuit de samedi à dimanche au cimetière militaire Saint  Michel de Carcassonne et portaient des inscriptions «racistes, xénophobes et  nazies».