On vous le dit

-Entourloupe dans une agence bancaire Un citoyen s’est présenté dans une agence bancaire algérienne muni d’un titre de voyage et d’un passeport pour faire le change auquel tout citoyen a droit… Le préposé au guichet l’informe qu’il a le regret de ne pouvoir satisfaire sa demande légitime et réglementaire parce qu’il y a une pénurie du formulaire spécial distribué par la Banque centrale, selon lui, aux différentes agences bancaires. L’agent lui explique que sans ce formulaire, aucune opération de change ne peut se faire et lui a conseillé, s’il avait des connaissances, d’aller voir la Banque centrale pour avoir ce fameux formulaire. Furieux, le citoyen se dirige tout droit vers cette dernière. Là, il a été reçu par un cadre fort aimable qui lui a remis un formulaire avec lequel il est retourné à l’agence bancaire. L’agent a été étonné de le revoir le formulaire à la main… alors qu’il était en train de faire le change à deux citoyennes… Cette mésaventure que nous a rapportée ce citoyen, haut cadre dans une institution de l’Etat, démontre bien comment on détourne un service public et comment on dépouille les gens de leurs droits. -Les cartes magnétiques pour payer les factures Afin de permettre au citoyen de payer ses factures d’électricité et d’eau, le service de paiement par carte magnétique sera lancé en octobre prochain au niveau des centres de téléphonie de la Sonelgaz et de la Société de distribution de l’eau. La déclaration en a été faite par le directeur général d’Algérie Poste. Ce dernier a déclaré que son secteur préparait actuellement l’aspect technique, en équipant les entreprises concernées par cette opération. Les premières expériences de ce projet, qui s’inscrit dans le cadre du développement et de l’amélioration des prestations d’AP, ont été positives selon le même responsable. Cette opération sera généralisée aux centres commerciaux à travers tout le pays. -L’initiative exemplaire d’une citoyenne de Blida Une citoyenne habitant la cité du 1er Mai à Ouled Yaïch (Blida) s’était adressée, samedi soir, à l’imam de la mosquée du quartier pour lancer un appel aux jeunes en vue de se mobiliser pour le nettoyage de leur cité et accueillir l’Aïd dans de bonnes conditions de propreté. Là où des hommes s’étaient tus et des responsables locaux détournés de leur mission, une femme a donné l’exemple en se portant volontaire pour débarrasser le quartier des détritus et de toutes sortes de déchets et de poussière qui s’accumulent et qui rendent la cité invivable. La cité du 1er Mai, pourtant vitrine commune des villes de Ouled Yaïch et de Blida, croupit dans une situation déplorable en étant à l’abandon malgré les doléances des citoyens. -Le téléphérique de Tlemcen en panne Inauguré en grande pompe il y a moins d’une année, le téléphérique de Tlemcen, disposant de 11 cabines d’une capacité réelle de 15 personnes avec une rotation d’une durée de 7 mn, soit une estimation de 1000 personnes par heure, si l’on se fie aux responsables locaux, est tombé en panne en plein événement «Tlemcen, capitale de la culture islamique». En fait, c’est la deuxième panne enregistrée en l’espace d’un mois. Les techniciens de la société suisse Garvantras l’ont remis en marche dans un premier temps, avant qu’il ne fasse des siennes une seconde fois. Les Suisses, pour une raison inexplicable, ne sont pas retournés à Tlemcen.  Cette réalisation qui a coûté 120 milliards de centimes au Trésor public reliait le plateau de Lalla Setti au Grand Bassin Mbedda.