Algérie

On vous le dit



On vous le dit
Harraoubia joue l’indifférence En marge de sa visite de travail effectuée au centre universitaire de Khemis Miliana (wilaya de Aïn Defla) Rachid Harraoubia, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, répondant à une question sur la situation pédagogique des médecins résidents, après le gel de leur mouvement de grève, a déclaré ne pas vouloir s’immiscer dans un domaine qui concerne d’autres instances.  Le ministre a, cependant, expliqué que l’amélioration de la formation pédagogique des médecins résidents incombe aux autorités habilitées, lesquelles doivent prendre, selon lui, des mesures dans ce sens. Le même responsable évoquera dans ce sillage, les récentes réunions entre les Doyens des facultés de médecine et les concernés, sans donner plus de détails. Les médecins juilletistes Bon nombre de cabinets privés de médecins ont fermé boutique durant ce mois de juillet, et pour certains jusqu’après le mois de Ramadhan. Un état de fait qui s’impose au grand dam des citoyens qui ne comprennent pas cette programmation anarchique de fermeture pour congé. Les services concernés par le contrôle du respect du cahier des charges ne semblent pas trop se soucier de cet état de fait qui pénalise les malades, puisqu’au même moment, le secteur public n’est pas en reste avec des congés en masse qui s’étalent durant toute la période estivale où il ne fait plus bon de tomber malade. Le livre scolaire sur les étals des trabendistes Les revendeurs des livres scolaires sont présents en force sur le marché de l’informel. Comment ces livres sont arrivés sur les étals des trabendistes ' C’est la question posée par des parents d’élèves qui s’étonnent aussi des prix affichés. Parfois, le double de son prix réel de vente. S’il est vrai que la commercialisation des livres scolaires reste l’apanage de l’office chargé de la distribution, il n’en demeure pas moins que certains revendeurs ont trouvé certainement des complicités pour pouvoir s’en procurer et les mettre en vente. D’autres sources affirment que ce sont certains élèves, ou leurs parents, qui, une fois l’année scolaire terminée, mettent en vente leurs propres livres qu’ils ont acquis auprès de leur établissement scolaire. Dans les deux cas, un contrôle est nécessaire. Cheikh Abdallah Tiareti, un artiste oublié L’un des derniers chantres du «melhoun» et du chant  bédoui, Abbès Abdallah, né à Dahmouni et connu sous le nom de «Cheikh Abdallah Tiareti», est convalescent après avoir subi une opération chirurgicale au niveau de la prostate. Né en 1950, père de onze enfants, il se relève difficilement de la maladie, mais reste «déçu par l’indifférence des gens du secteur de la culture et de certains de ses pairs artistes». Mis à part certains de ses fidèles qui lui rendaient visite ainsi que le maire et le chef de daïra, tous les autres ont brillé par leur absence et il en reste marqué. Le Cheikh, qui excelle dans les chants nationalistes et religieux, genre musical bédoui (flûte et galal) notre hôte nous prie de «vivement remercier docteur Kouar et le personnel paramédical de la clinique Metidji». Un oubli qui intervient à un moment où les artistes de la région sont montés au créneau pour «dénoncer la marginalisation et l’exclusion». Mais ou sont passées la solidarité et la confraternité '


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