Algérie

On vous le dit



Les interrogations de Amar Tou
Le ministre des Transports s’est dit étonné, voire inquiet, du retard enregistré dans le projet de construction d’un hôpital de 120 lits à Tipasa. Pour Amar Tou, ancien ministre de la Santé, «l’assiette du terrain existe, le projet a été inscrit et une autorisation programme lui a été affectée, et il y a tant d’autres projets qui accusent un retard, par exemple les UMC dans cette wilaya», dira-t-il, avec l’air de taquiner ses successeurs au poste. Quant au projet de construction d’un port commercial annexe, au niveau de la wilaya de Tipasa, annoncé par le ministre des Travaux publics au cours de sa visite dans la région, Amar Tou ne manquera pas de dire :  «Le ministère des Travaux publics n’a rien à voir. Il s’agit de mon secteur, et il n’y a que moi qui décide et personne d’un autre.»

Le téléphone de l’état civil  ne répond pas
Pour permettre aux citoyens de ne pas passer des journées entières à faire la chaîne pour le dépôt des dossiers du passeport et de la carte d’identité nationale, les daïras ont pris l’initiative de mettre à disposition des numéros de téléphone. L’initiative consiste à appeler la daïra où des préposés au téléphone se chargent de fixer un rendez-vous au citoyen afin qu’il puisse se présenter à la date prévue pour déposer le dossier. Or, depuis la mise en service de cette nouvelle opération, bienheureux celui qui peut se vanter d’avoir eu au bout du fil un préposé à la daïra. Le téléphone sonne et il n’y a presque jamais personne. Bien évidemment, toujours au grand dam des citoyens.

Le désarroi des postulants à l’Ordre des avocats
A l’approche de la date relative à la prestation de serment des futurs avocats, fixée au 12 juillet prochain, des candidats désemparés, résidant dans la wilaya de Aïn Defla, n’arrivent toujours pas à décrocher la fameuse domiciliation, condition sine qua non pour prétendre à la prestation de serment. En effet, la course à l’Ordre des avocats prend l’allure d’une compétition inégale «où les plus fortement recommandés parviennent à l’arrivée sans encombres», nous dit-on, alors que les malchanceux  restent sur le carreau. Pour rappel, les avocats concernés sont autorisés à prendre en charge deux candidats seulement, alors que le nombre de demandeurs est important.

Pas de prison ferme pour l’agresseur de Sarkozy
L’homme qui avait violemment agrippé par la veste le président français, Nicolas Sarkozy, jeudi à Brax (sud-ouest) a été condamné vendredi à six mois de prison avec sursis, ce qui va lui permettre de sortir libre du tribunal, a constaté une journaliste de l’AFP. La condamnation a été assortie d’une obligation de soins en milieu hospitalier et d’un stage de citoyenneté de deux jours. Elle est plus clémente que ne le réclamait l’accusation qui avait demandé une peine de 3 mois de prison ferme ainsi que six mois supplémentaires avec sursis. L’accusé, Hermann Fuster, 32 ans, employé municipal au conservatoire de musique et de danse d’Agen, est apparu dans le box des accusés, habillé de noir, avec des motifs de style gothique à base de tête de mort sur son tee-shirt, et les cheveux ramenés en long catogan. Il était jugé pour «violences sur personne dépositaire de l’autorité publique» n’ayant pas entraîné d’incapacité, des faits passibles de trois ans de prison et 45 000 euros d’amende. Il avait passé la nuit de jeudi à vendredi en garde à vue à la gendarmerie d’Agen. Jeudi à midi, il avait saisi violemment par le col de la veste le président de la République alors que ce dernier prenait un bain de foule à l’occasion d’un déplacement dans le sud-ouest de la France. Il avait été immédiatement maîtrisé par des officiers de sécurité. M. Sarkozy n’a, pour sa part, pas porté   plainte. C’est la première fois que le président français était pris à partie physiquement depuis le début de son mandat en 2007. Son agresseur était jugé selon la procédure dite des comparutions immédiates, qui permet une justice très rapide pour les affaires ne nécessitant   pas d’enquête préalable.     
 


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