Algérie

On vous le dit



-Les timbres fiscaux en vente dans la rue Le phénomène se multiplie. Devant les circuits des examens au permis de conduire, des dizaines de revendeurs ambulants vous proposent le timbre fiscal exigé en pareille circonstance, pendant que ces mêmes timbres sont presque introuvables au niveau des guichets de poste.L’image de ces timbres casés dans des boîtes d’emballage pour bananes reflète la négation d’un système de commercialisation totalement dévalorisé. Des timbres fiscaux qui se vendent à la criée, au vu et au su de tous, demeure une scène burlesque qui ne sied nullement à un pays qui a, théoriquement, largement dépassé ce genre de pratique. Il serait utile de signaler que certains imprimés de l’état civil sont, eux aussi, revendus par des marchands à la sauvette qui s’installent devant les sièges de commune ou de daïra. -L’uniforme des postiers a disparu Il n’y a pas si longtemps, beaucoup de gens avaient applaudi les nouvelles tenues de travail portées par les postiers. Dans tous les bureaux de poste, postières et postiers étaient dans une tenue impeccable pour donner une image réelle de la place de la poste dans la vie des citoyens. Mais le temps des applaudissements terminé, ces tenues ont inexplicablement disparu de la circulation dans plusieurs bureaux. Retour alors aux jean’s, tee-shirts multicolores, djilbab, claquettes aux pieds... Même chose chez nos facteurs,  et il n’est pas étonnant d’en rencontrer certains avec des tenues débraillées tandis que le sac vidé de son contenu sert alors pour les provisions. L’image de la poste, symbole de l’administration, prend un sacré coup. -Contradiction à l’APC de Blida ! Au moment où les pouvoirs publics prétendent encourager la construction de logements dans le cadre notamment du plan quinquennal élaboré par le président de la République, certains promoteurs immobiliers trouvent toutes les peines du monde à concrétiser leur projet.A titre d’exemple, un promoteur de Blida ne cesse de subir les affres de la bureaucratie émanant de l’APC de cette ville. Cette APC, après avoir délivré au promoteur une autorisation officielle pour la destruction d’un mur implanté sur le site même de la réalisation du projet, la même APC lui exige, plusieurs mois après le lancement du projet, la reconstruction du mur ! «Cette décision est vraiment aberrante. Je me demande comment je vais réaliser un mur de 25 m de long en plein chantier. Le comble,  c’est que c’est la même APC qui m’avait délivré une autorisation pour la destruction de l’ancien mur afin que je puisse réaliser mon projet», s’étonne le promoteur.

-L’inconvénient de la ceinture de sécurité en ville Il n’est pas question de remettre en cause le port de la ceinture de sécurité, mais il est nécessaire de poser le problème de celle-ci, lorsqu’un automobiliste est pris entre les embouteillages et les pickpokets. En effet, une bande de malfaiteurs sévit actuellement au niveau de la rue Belouizdad et du quartier de Bab El Oued à Alger, et certainement dans d’autres lieux, pour agresser et voler des automobilistes.  La ruse est simple, lorsqu’il y a trop de circulation, ces malfaiteurs accostent les automobilistes pour les dépouiller sous la menace d’armes blanches. Le conducteur, «ligoté» par la ceinture de sécurité, ne peut esquisser aucun geste. Nos rues et avenues étant un énorme embouteillage, alors bonjour les dégâts !


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