On vous le dit

-Djelloul Beghora, Chevalier des arts et des lettres Djelloul Beghora, homme de culture, de théâtre et acteur de cinéma, qui vit en France depuis près de 50 ans, a été fait Chevalier des arts et des lettres. Médersien, Djelloul a quitté l’Algérie au milieu des années soixante pour Paris, où il a été le premier «présentateur arabe sur une chaîne française, où il y a animé de longues années l’émission «Mosaïques». Djelloul, qui est également producteur de l’émission Islam sur France 2, s’est aussi illustré sur les écrans, en jouant avec brio le premier rôle dans le film Ali au pays de mirages d’Ahmed Rachedi. -Dégage ou dégagez ! Des protestataires se sont attroupés, hier, devant la maison de la presse Tahar Djaout, en déployant une banderole sur laquelle figurait la photo, barrée d’une croix, de Mebarek Khalfa, secrétaire général de l’Organisation des enfants de moudjahidine.
On l’aura compris, ces manifestants n’étaient autres que des «militants» de cette organisation qui exigent le départ de leur chef, en utilisant le désormais célèbre «dégage» qui a franchi bien des frontières. Sans préjuger des suites de cette revendication, n’est-il pas temps de se pencher sur ces associations parasitaires qui feraient mieux de revoir leur objectif, au lieu de tirer leur légitimité du passé de leurs parents. Alors au lieu de «dégage», un quidam, qui passait par là, n’a pas été tendre avec les protestataires, en leur assénant un «dégagez tous» qui veut tout dire…

-Echec recommencé Parmi les invités de Bensalah, qui planche avec sa commission sur les réformes politiques, des représentants du mouvement associatif.Si les sigles de certaines associations ne veulent rien dire pour le commun des citoyens, tant la présence effective de ces associations n’est pas visible sur le terrain, il serait intéressant de connaître les revendications de ces «invités».
D’ailleurs, beaucoup montrent leur étonnement rien qu’à l’énoncé de cette fantomatique Académie de la société civile, qui a été «consultée» par l’instance présidée par Bensalah. On ne connaît rien de cette académie, et comment elle a accédé à ce statut au nom des citoyens. Ce qu’on sait, en revanche, c’est que son président d’honneur n’est autre que… Seïf El Islam El Gueddafi. Recevoir les mêmes structures et personnalités qui ont été associées, par le passé, à des commissions de réformes avec les piètres résultats que l’on sait, ne conduit-il pas directement à un échec recommencé '  

-Grave dépassement à l’APC de Blida L’APC de Blida semble ne pas se soucier de l’aspect confidentiel de certains documents officiels, lesquels peuvent facilement être récupérés par des citoyens «pistonnés». A titre d’exemple, une décision d’arrêt de travaux, concernant une promotion immobilière, a été délivrée non pas à la personne concernée, en l’occurrence le promoteur mais à son voisin ! En n’étant pas informé par cette décision, le promoteur a été surpris d’apprendre que son voisin avait introduit une action en justice et en référé, contre son projet, en se basant surtout sur la décision d’arrêt des travaux établie par l’APC de Blida. En faisant appel contre l’APC, le promoteur a eu gain de cause et a repris les travaux. «Je demande qu’une enquête soit faite pour faire la lumière sur beaucoup d’anomalies qui caractérisent l’APC de Blida», lance-t-il aux autorités concernées.