On vous le dit

-Des voyageurs d’Air Algérie séquestrés Les voyageurs du vol n°AH 6787 d’Air Algérie à destination de Hassi Messaoud, prévu samedi dernier à 18h, ne sont pas près d’oublier le calvaire qu’ils ont enduré. Ils ont été pratiquement séquestrés pendant plus de cinq heures à l’intérieur de l’airbus à attendre, semble-t-il, l’arrivée des pilotes. Selon des témoins, les quelques membres de l’équipage qui étaient présents ont quitté l’avion, abandonnant les voyageurs à leur sort, sans leur fournir la moindre explication. La panique s’est emparée des passagers lorsque ces derniers se sont aperçus que les deux escabeaux avaient été retirés. Vers 22h, le personnel au sol, se rendant compte de l’impatience des voyageurs, a remis en place les escabeaux, ce qui a permis à une vingtaine de personnes de quitter l’avion et de différer leur voyage. La question se pose de savoir pourquoi on n’a pas fait attendre ces passagers au niveau de la salle d’attente, où les conditions sont meilleures et moins stressantes.  

-Ponctions sur salaires injustes Plusieurs travailleurs du Trésor public crient à l’injustice. Ils se disent victimes des «représailles» de leur administration après la grève de 11 jours, entamée le 27 février dernier. Initiée par le Snapap et largement suivie, cette grève a complètement paralysé les services du Trésor public, situé à la Basse Casbah (Alger). Par la suite, des ponctions sur salaires ont été appliquées à tout le personnel, à l’exception du trésorier et des chefs de bureaux quoique ces derniers aient participé eux aussi à la grève. Après un mouvement de protestation, une liste de fonctionnaires devant bénéficier de la levée de la mesure de ponction a été établie «arbitrairement», selon nos sources. Les travailleurs, victimes de cette sanction, insistent sur le fait que «tout le monde a pris part à ce débrayage», et ne comprennent pas «comment quelques travailleurs» ont été remboursés et non pas la totalité des employés. Les protestataires contestent ce «deux poids, deux mesures» et demandent l’intervention du ministre des Finances, Karim Djoudi, pour «rétablir dans leurs droits les employés lésés».

-Le gaz algérien est-il vraiment pour tous ' La nouvelle clinique ophtalmologique Le Lynx, située face à l'université Ferhat Abbas, à Sétif, attend toujours son raccordement au gaz naturel. Les frais inhérents à ce raccordement ont été réglés depuis... 2009. Après les renseignements auprès de Sonelgaz de Sétif, au sujet de ce déplorable retard, il paraît que c'est un résidant qui refuse qu'on détruise une partie de son trottoir pour un piquage sur la conduite de la précieuse énergie. La clinique Le Lynx est donc sans gaz depuis l'achèvement de sa construction. Existe-t-il une clause qui stipule que quiconque peut interdire à  Sonelgaz de procéder à de tels travaux '

-La culture managériale et l'entreprise arabe L'héritage de l'idéologie socialiste pèse toujours sur les modes de gestion dans les entreprises algériennes et arabes. Il s'agit-là du constat du Dr Ben Abou Djillali, de l'université de Mascara, intervenant à l'occasion du séminaire international organisé les 18 et 19 mai par la faculté des sciences économiques de l'université de Blida. Les entreprises des pays arabes ne donnent pas, d'après lui, de l'importance aux NTIC et au capital intellectuel. «Si la mondialisation a imposé de nouveaux critères de compétitivité en matière de gestion des coûts, de la qualité et du temps, les chefs d'entreprise des pays arabes ne semblent pas pour autant avoir digéré l'importance des fonctionnalités du nouveau management qui caractérise les grandes entreprises de leadership en matière d'innovation et de valeur marchande à travers le monde», a insisté l'intervenant. Notons que ce séminaire a vu la participation de plusieurs pays étrangers du Moyen-Orient, d'Asie, d'Europe et d'Afrique. Il avait pour
thème : «L'Innovation et le changement au sein des organisations modernes : étude et analyse des expériences nationales et internationales.