On vous le dit

- Deux poids, deux mesures pour des distinctions à Hussein DeyAyant obtenu avec brio une note de 9/10 à l' examen de cinquième, un jeune enfant handicapé de l'école primaire du 17 Juin, à la cité Amirouche, à Hussein Dey ne s'attendait pas à être écarté de la liste des lauréats lors des festivités organisées, hier au lycée Aïcha, par l'APC de Hussein Dey et l'académie d'Alger. Pourtant, des élèves d'autres écoles de la même commune, ayant obtenu une moyenne plus basse, ont reçu des distinctions. Ya t-il eu deux poids, deux mesures dans le décernement de distinctions au niveau de Hussein Dey ' Doit-on regarder le CV des parents de l'enfant avant de lui attribuer une distinction ' Comment peut-on ignorer une brillant enfant handicapé ayant séjourné, lors de la précédente année scolaire, pendant plusieurs mois à l'hôpital alors qu'un «geste» de la direction de l'école aurait suffi à lui donner espoir '- Des travaux inachevés perturbent la circulation à TipasaSur l'une des principales rues au centre-ville du chef-lieu de la wilaya de Tipasa, des grilles horizontales d'évacuation des eaux pluviales se sont détériorées juste après l'achèvement des travaux. La circulation des véhicules qui veulent éviter la «tranchée» devient dangereuse. Ce décor dure plusieurs semaines. Ni l'APC et encore moins la daïra ne semblent s'inquiéter pour rétablir la circulation dans cette rue qui vient d'être bitumée. «Nous n'avons pas engagé de travaux, c'est Seaal qui est responsable, c'est elle qui a choisi l'entreprise pour effectuer ces travaux» nous répond Séridi Saci, chef de daïra de Tipasa, qui ajoute que «c'est juste, cela dure déjà depuis un bon moment».Un citoyen qui habite non loin du «chantier maladroitement construit», profitant de la présence du chef de daïra, s'est plaint du ruissellement des eaux usées dans son quartier.- A quand le marché couvert de Boufarik 'Il y a quelques années, l'ancien président de l'APC de Boufarik avait promis à la population de construire un marché couvert dans cette ville afin d'éradiquer le commerce informel. Il avait déclaré à la presse que même le montant consacré à ce projet (5 milliards) était réservé à cet effet. Le maire est parti et le commerce informel pullule à Boufarik. La réalisation d'un marché couvert ne semble pas à l'ordre du jour. «L'informel nous cause énormément de problèmes. L'anarchie causée par ce genre de commerce provoque des disputes et favorise les agressions et la propagation de la vente de drogues. En plus, ces vendeurs indélicats squattent les trottoirs au détriment des piétons», lance un représentant de la société civile. Et de poursuivre : «On souhaite que l'actuel président d'APC fasse quelque chose pour sauver Boufarik des conséquences fâcheuses du commerce informel.»- Saisie de 3,5 tonnes de marchandises non conformes à BéjaïaPlus de 3,5 tonnes de marchandises ont été saisies, depuis le début du mois de Ramadhan, à Béjaïa, pour non-conformité avec les règles commerciales et d'hygiène, a-t-on appris hier auprès de la direction du commerce de la wilaya. D'une valeur globale de 50 millions de dinars, la marchandise rassemble un éventail de produits de large consommation «mis en cause pour leur hygiène, notamment leur exposition à l'air libre ou transportés dans des conditions laissant à désirer, ou encore détenus malgré le dépassement de leur date de péremption», a-t-on précisé. Le défaut de publicité et l'exercice de la profession commerciale sans registre sont les autres griefs retenus par les inspecteurs de la répression des fraudes pour confondre les contrevenants, a-t-on ajouté. Au bout de trois semaines d'interventions et de contrôles, 523 infractions ont été relevées, dont 505 procès-verbaux synonymes de poursuites judiciaires et 27 décisions de fermeture.