Algérie

On vous le dit



-Des joueurs de l’EN «A’» boycottent la presse Pour des raisons inconnues, plusieurs joueurs de l’équipe nationale «A’» actuellement au Soudan, où ils participent à la phase finale du Championnat d’Afrique des nations, ont boycotté les journalistes de la presse nationale présents à Khartoum.
Le droit à l’information comme stipulé dans le règlement de la Fifa a été bafoué par des joueurs, en panne certainement de communication. Des situations pareilles doivent être sanctionnées par qui de droit, car il n’est pas normal de tolérer des attitudes qui frisent le ridicule. Grassement payés, ces joueurs sont aussi en devoir de se plier aux règlements en vigueur qui précisent
que : «L’entraîneur et les joueurs doivent participer aux activités médiatiques d’après-match.» Une zone mixte a été instituée dans ce cadre, que le presse respecte scrupuleusement -Un sifflet pour chaque manifestant Pour exprimer leur rejet du système, certains membres de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) semblent avoir trouvé le moyen idéal pour à la fois se faire entendre et éviter les coups de matraque des éléments des services de sécurité. Selon des sources proches de l’organisation qui rassemble de nombreux acteurs de la société, ceux-ci ont en effet préconisé à ce que samedi prochain, jour de la nouvelle marche de la CNCD, chaque manifestant soit muni d’un sifflet. Ainsi, ces acteurs ont préconisé à ce que la population ne s’arrête de siffler que lorsque le pouvoir fera réellement ses bagages. L’idée étant bien de dire, de manière toute symbolique, que le peuple ne joue plus et que le moment est venu de siffler la fin de la partie. Et dire que l’on reproche aux Algériens de ne pas avoir suffisamment d’imagination… -L’imprimerie officielle «finance» un licenciement abusif A l’heure où la gestion rationnelles des deniers publics revient comme un leitmotiv dans le discours des nos responsable, à l’imprimerie éponyme on ne semble pas faire cas de cet impératif. Pour cause, cet établissement public qui a limogé abusivement un de ses cadres  depuis 2006, préfère payer 5000 DA/jour au lieu de réintégrer l’employé en question. Pour avoir refusé d’appliquer un premier jugement de justice rendu le 23 mars 2008, l’imprimerie officielle vient d’être condamnée à verser 5000 dinars chaque jour à compter de la date de notification de la décision, à savoir le 7 octobre dernier. Sa direction a même demandé à la justice, en vain, d’indemniser le cadre au lieu de le réintégrer dans son poste. L’imprimerie officielle s’acharne ainsi à mettre dehors coûte que coûte le jeune cadre au mépris  de  la loi. -Médias lourds : quelle ouverture ! Le président Bouteflika a parlé de l’ouverture des médias lourds. Avant lui, le ministre de la Communication a évoqué une prochaine introduction des débats politiques à la radio et la télévision. Mais dans la pratique, l’appel officiel à l’ouverture est interprété différemment. Sinon, comment expliquer la décision des responsables de la radio nationale de supprimer de la grille des programmes de la Chaîne I l’émission «Maqha Essahafa» qui est un espace de libre débat, qui permet aux journalistes de la presse nationale de débattre en toute liberté des sujets d’actualité nationale.  Une émission qui a pourtant un large public. Est-ce un simple excès de zèle de la part des responsables de la radio nationale, ou une volonté délibérée d’interdire toute expression libre dans les médias lourds ' Il est à souligner également que l’émission «Invité de la rédaction» de la Chaîne III n’est jamais ouverte à l’opposition. Une liste d’une dizaine d’invités repasse tour à tour l’antenne depuis le début de l’émission.
 
 


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