On vous le dit

Pénurie de carnets de chèques postaux Après avoir plus ou moins dépassé la pénurie d'argent, Algérie Poste fait face à une autre crise. Il s'agit des carnets de chèques postaux devenus une denrée rare ces derniers temps. En effet, il devient de plus en plus difficile de «décrocher» un chéquier pour les usagers obligés dès lors de demander des chèques guichet pour pouvoir retirer leur argent. Cette crise qui dure depuis plus de trois mois n'est pas près d'être réglée dans les jours à venir lorsqu'on sait qu'aucune date de retrait n'est fixée aux usagers ayant déposé une demande. A ce problème s'ajoute le fait que certains bureaux de poste n'acceptent plus les chèques roses car, dit-on, ils ont été remplacés. Une décision qui agace les citoyens, surtout lorsque ces derniers font face à une absence de renseignements pouvant les orienter. Des guérites à la place des feux tricolores Les guérites, ces tours élevées du haut desquels les agents de la circulation étaient jadis chargés de réguler le trafic automobile, sont de retour dans les intersections des grandes artères. Si les anciens connaissent cet «outil de travail», les nouvelles générations ont été étonnées de cette surprenante réapparition dans le paysage des automobilistes. Au moment où on attendait la mise en place de feux tricolores, comme il est d'usage de par le monde, la réapparition des guérites donne une image rétro à nos villes auxquelles on ne cesse de prédire un avenir moderne. Le parking de l'aéroport perd ses repères Ceux qui se sont déplacés ces derniers jours à l'aéroport international Houari Boumediène d'Alger ont été surpris d'apercevoir que les petites plaques qui indiquaient le numéro des voies de stationnement ont disparu. Dans l'immensité de ce parking et face au nombre grandissant de voitures, il n'est vraiment pas facile de retrouver son véhicule. Les repères ayant disparu, plusieurs personnes étaient désemparées devant un tel vide et il leur a fallu plusieurs minutes et de nombreux va-et-vient pour retrouver leur voiture. Alors qu'une nouvelle réglementation a été mise en place concernant le tarif dudit parking, il aurait été souhaitable qu'une meilleure organisation soit appliquée. Encore un enfant qui se noie à Aïn Defla Le drame des noyades dans les bassins d'eau dans la wilaya de Aïn Defla continue en l'absence de structures de protection, notamment en ce qui concerne les réservoirs d'eau destinés à l'agriculture. Souvent, les victimes sont des enfants en bas âge. Ainsi, hier, les services de la Protection civile ont repêché dans un de ces réservoirs le corps sans vie du petit Islam, âgé de deux ans. Le drame a eu lieu dans la localité de Ouled Amrane relevant de la commune de Aïn Soltane.C'est le troisième cas de noyade enregistré dans la wilaya depuis le début de l'année en cours, a indiqué un responsable de la Protection civile. A l'approche de la saison chaude, les risques de noyade dans les barrages, oueds et retenues collinaires sont élevés en l'absence de lieux de détente et de loisirs, déplorent des intervenants. Ces derniers estiment par ailleurs que la responsabilité des parents est engagée, particulièrement quand il s'agit d'enfantsen bas âge.