Algérie

On vous le dit



On vous le dit
Ouyahia chez HaddadQuelques heures après sa nomination en qualité de directeur de cabinet à la présidence de la République, l'ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a consacré sa première sortie à son ami, Ali Haddad, en visitant les sièges des journaux Wakt El Djazaïr et Le Temps qui appartiennent à l'homme d'affaires algérien. Lors de sa visite, M. Ouyahia s'est entretenu avec les responsables de ces journaux et a discuté avec les journalistes. Cette «sortie» n'a pas manqué de susciter moult interrogations dans les milieux des médias, que l'ancien Premier ministre tenait à distance lorsqu'il était aux affaires. Il faut noter que Haddad compte parmi la brochette de «patrons» qui ont décidé de soutenir financièrement la campagne de Bouteflika pour un 4e mandat. Curieuse position d'Ouyahia qui clamait, il y a quelques mois, que l'intrusion de l'argent en politique allait empester l'atmosphère. Si Ahmed a-t-il changé d'avis 'L'ENTV recaléeL'ENTV a voulu, ce dimanche, s'essayer au débat politique contradictoire pour se mettre à la page par rapport aux chaînes privées concurrentes. Sur le plateau étaient conviées 4 personnes pour débattre de l'élection présidentielle. Deux représentants du camp de Bouteflika, en l'occurrence Saddek Bouguettaya, qui avait représenté le FLN sous Belkhadem pour apporter le soutien du parti à El Gueddafi quelque temps avant sa chute, et l'ancien secrétaire d'Etat à la Jeunesse et aux Sports, M. Mellah d'obédience RND. Le camp d'en face était représenté par un dirigeant du parti El Islah et de M. Djoudi du Parti des travailleurs. Après quelques minutes, le débat a tourné court : anathèmes, vociférations, menaces, leçons de patriotisme? tout y passe. Les soutiens de Bouteflika ont indéniablement marqué le plus de points, non pas en termes d'argumentaires, mais de décibels et de contorsions politiques. Devenue ingérable au plan de la discipline et de l'éthique, mais aussi des opinions développées par les représentants de l'opposition, la journaliste reçoit l'ordre à l'oreillette d'interrompre l'émission. «Il ne faut pas jouer au riche quand on n'a pas le sou !», a chanté le poète.Guendil en SuisseSitôt remercié d'El Mouradia où il occupait le poste de directeur de cabinet de Bouteflika, Moulaï Guendil aurait été nommé ambassadeur d'Algérie en Suisse, un poste très sensible et très convoité. Le corps diplomatique algérien, limité dans ses actions tout au long de ces dernières années, va encore se manifester pour dénoncer cette nomination du fait que «l'heureux élu» ne fait pas partie de la «famille» diplomatique.Ça grogne à Tiaret !La désignation par la direction nationale du staff de campagne de Abdelaziz Bouteflika d'un élu RND comme membre du conseil national à Tiaret a suscité un grand mécontentement chez les partisans du 4e mandat, notamment le FLN. Ce dernier, par le biais d'un communiqué de la mouhafadha, n'a pas apprécié cette désignation et, par la voix de son membre du bureau politique, Kadda Benaouda, trouve que «ce n'est pas normal que son parti, avec 2 sénateurs et 11 députés, la présidence de l'APW et majoritaire dans plusieurs communes dont le chef-lieu de wilaya de Tiaret, ne s'adjuge pas les rênes de la campagne pour la confier à un élu battu à plate couture lors des dernières élections». Dépité, le membre du bureau politique du FLN ajoute qu'«il aurait souhaité un consensus autour de la personne qui coordonne la campagne», car «il sera difficile aux militants d'accepter une telle démarche irréfléchie qui n'apportera pas la sérénité voulue dans les rangs.»




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