On vous le dit

-Le Monde, les talibans et les fellagas Le quotidien parisien Le Monde dans son édition d’hier se permet une surprenante comparaison entre les talibans d’Afghanistan aux «fellagas embusqués dans les Aurès». Le journal s’enlise sans raison apparente dans le conflit des Malouines et la guerre du Vietnam. «Les talibans sont juste derrière la montagne, mais ça aurait pu être des Viêt-congs planqués dans la jungle, des fellagas embusqués dans les Aurès ou des Argentins débarqués aux Malouines». Le terme «fellagas», faut-il le rappeler, est une expression colonialiste et injurieuse à l’encontre des forces de l’Armée de Libération Nationale. Ces références historiques n’ont, pourtant, aucun lien avec le sujet de l’article sur la gastronomie militaire intitulé «Le repas du guerrier», qui décrit le menu des soldats de la force internationale en Afghanistan. Cette forfaiture grammaticale semble à contresens de la ligne éditoriale du journal de H. Beuve-Merry, à l’époque où il subissait régulièrement censures et sanctions en raison de ses courageuses prises de position pour le combat de l’Algérie contre le colonialisme.

-Le directeur de la CNR de Blida sous mandat de dépôt Le directeur de la Caisse nationale des retraités de la wilaya de Blida, en place depuis plus de 15 ans, vient d’être placé sous mandat de dépôt, ainsi que 4 autres employés exerçant dans cette caisse à la poste principale de Blida. Le directeur est accusé de négligence dans la gestion de son administration, alors que les quatre autres inculpés sont accusés de falsification de documents officiels et de ne pas avoir déclaré le décès de plusieurs retraités, cela dans le but de bénéficier de leur pension de retraite. D’après les premières estimations, les montants détournés s’élèvent à 100 millions de centimes. Ce sont les éléments de la section de recherches de la Gendarmerie nationale qui ont découvert le pot aux roses. Les détournements datent toutefois de plusieurs années. Les instances judiciaires ont placé 5 autres coupables sous contrôle judiciaire et 3 sont concernés par une citation directe lors du jugement.

-Des événements sous le sceau de la malédiction ! Décidément, une certaine malédiction venue du Nord semble planer sur les grands événements organisés à Oran.  Après le volcan islandais qui a sérieusement perturbé le déroulement du GNL 16, voilà que le froid de Sibérie a failli faire  capoter la 4e édition du Festival du film arabe. La comparaison est sans doute exagérée, mais certains cinéastes ou membres du jury ont très mal réagi par rapport au froid qui a régné dans la grande salle Maghreb où a eu lieu la cérémonie d’ouverture et où sont prévus tous les films en compétition que les membres du jury doivent suivre dans les meilleures conditions possibles. Ceux qui ont été chargés de rénover la salle ont certes pensé à la rafraîchir quand il fait chaud, mais pas à la chauffer quand il fait froid. Les trois éditions précédentes ayant eu lieu en plein été, personne apparemment n’a prévu des projections en hiver. Les participants, réalisateurs, acteurs et actrices en tenues de soirée n’ont qu’à se rhabiller. Mais cette façon de faire dénote en tout cas une chose, c’est que la rénovation de la salle semble avoir été entreprise uniquement pour le festival qui dure, tout au plus, une semaine.

-Mobilis précise Suite à l’information parue dans ces mêmes colonnes, Mobilis dément catégoriquement l’existence d’un différend avec Algérie Poste. ATM Mobilis précise aussi que ses clients ont la possibilité de télécharger leurs factures à partir du site web ou bien se faire délivrer un duplicata au niveau de ses 120 agences commerciales. Concernant le paiement par chèque, Mobilis se conforme aux règlements de la Banque d’Algérie portant compensation automatique des chèques en n’acceptant que ceux normalisés, bancaires ou postaux. Quant à la taxe du paiement par espèce, elle est un droit fiscal.