On vous le dit

-Cherif Rahmani à la conférence sur les changements climatiques En sa qualité de coordinateur des négociations onusiennes sur le climat au niveau des ministres africains, Chérif Rahmani, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement est à Cancun (Mexique). La 16e conférence des parties des Nations unies sur les changements climatiques entre dans sa «phase active» après une période d’observation qui  a duré une semaine. Les participants (points focaux, négociateurs, experts et ministres)  s’attellent à élaborer des «consensus sur des sujets importants» de la session  de Cancun et à les concrétiser dans des projets de décision à soumettre le dernier jour aux organes de la conférence. Au cours de cette semaine, Chérif Rahmani a tenu plusieurs séances de travail  avec les points focaux africains sur l’actualisation de la position commune africaine élaborée à Alger et adoptée par les chefs d’Etat et de gouvernement africains, relative aux changements climatiques.
 
-Apprendre en tremblant de froid ! S’il est déjà difficile pour la plupart des élèves de se rendre dans leur établissement scolaire à cause des désagréments liés à l’insuffisance du transport scolaire, à un emploi du temps souvent contraignant, le poids non négligeable d’un cartable bourré de livres et de cahiers les surchargeant…, que dire alors s’il faut y ajouter le froid et l’obscurité dans les salles de cours ' Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, en plein hiver de surcroît, dans une région réputée pour être glaciale, il s’agit des élèves du CEM de Aïn Srar sur la route de Bahrara et dans le chef-lieu de wilaya qu’il s’agit. Cet établissement ouvert certes seulement l’année n’est toujours pas raccordé au gaz et à l’électricité. Ainsi, plus de 300 collégiens, pour la plupart des démunis, subissent le calvaire d’un froid polaire sans que cela offusque quiconque !  

-Un logiciel uniformisé pour l’attribution des logements L’étude et la validation des dossiers des demandeurs de logement au niveau de Constantine se fera désormais à l’aide d’un «logiciel uniformisé» qui sera mis à la disposition des services concernés. Ce logiciel sera conçu suivant une technique adaptée qui permettra aux services des daïras et des communes d’avoir des données «administrativement  fiables» et «matériellement vérifiables» sur l’ensemble des demandes déposées par les citoyens. L’attribution des logements devra «rompre avec certains critères révolus» liés, notamment, au «point ancienneté», qui ne reflète pas toujours le degré du besoin exprimé, a souligné le wali de Constantine, précisant que les «anciens»  demandeurs de logement ne pourront pas forcément être «priorisés». Dans ce contexte, le chef de l’exécutif local a affirmé que toutes les  demandes de logements seront examinées par ce nouveau logiciel, suivant un «échelon de priorités» qui prendra en considération la situation sociale réelle du demandeur, peu importe son  âge.          

-Des villageois «hors-programme» Au sud-ouest de Sebdou, dans la wilaya de Tlemcen, se trouve Ouled Abdeslam, un petit village perché sur les hauteurs de la commune de Bouihi, à moins d’une dizaine de kilomètres de la frontière avec le Maroc. Cette agglomération agropastorale de plus d’une centaine de familles est l’une des rares populations qui n’a pas abandonné ses maisons durant la décennie noire et a affronté avec courage toutes les tentatives de destruction et d’attentat perpétrées par les terroristes, cela sans parler de leur situation durant la guerre de libération et des affres de la ligne Morice. A la vue du placement de la canalisation de gaz qui passe à moins de 700 m de chez eux et qui va vers la mine d’El Abed, les habitants avaient commencé à rêver. Mais leurs espoirs ont été déçus  lorsqu’on leur a annoncé que leur village ne sera pas servi.  «Nous sommes pourtant des Algériens»,  s’étonnent-ils.