On vous le dit

-Harraoubia a failli à ses promesses Le sort d’une dizaine de diplômés en magistère scientifique qui ont poursuivi leur cursus à l’université de Blida, il y a quelques années, est toujours inconnu. La formation, qui a eu lieu en partenariat avec l’Ecole de journalisme de Lille (France), une première à l’échelle maghrébine, qui a englouti une somme importante d’argent, n’est toujours pas optimisée. Ces diplômés ne peuvent pas s’inscrire en première année de doctorat, puisque cette spécialité a été tout simplement annulée, et l’université de Blida ne veut pas les recruter alors qu’il était question au départ de créer, au sein même de cet établissement supérieur, un département de journalisme scientifique. Pourtant, Rachid Harraoubia, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a déclaré, il y a 8 mois à l’université de Blida, qu’il était bien au fait du problème des deux promotions en journalisme scientifique. «Ne vous inquiétez pas, on va vous trouver une solution globale», s’est-il adressé à une «victime». Aujourd’hui, la rentrée universitaire a bel et bien eu lieu et aucune solution n’a été trouvée pour ces diplômés.  

-Les postiers interpellent leur tutelle Dans une lettre adressée à la direction générale de l’entreprise Algérie Poste et à la Fédération des travailleurs des postes et télécommunications, les postiers de la wilaya d’Alger dénoncent une situation de fait qui relève de l’insolite. En effet, les rédacteurs de cette lettre déclarent que les fonds des œuvres sociales, qui sont le résultat de leurs cotisations, sont gérés par des personnes qui n’ont aucun lien avec l’entreprise.   Selon les travailleurs, il s’agirait de personnes extra secteur qui gèrent le fonds des œuvres sociales depuis la restructuration de la Poste. Tout en se posant des questions sur une telle situation, les représentants des travailleurs demandent aux responsables concernés de mettre fin à cette situation qui n’a que trop duré. -Cours de perfectionnement en épileptologie La Ligue algérienne contre l’épilepsie (LACE) organise, en collaboration avec la Société algérienne de neurologie et neurophysiologie clinique (SANNC) le 20 novembre, à Alger, le deuxième cours de perfectionnement en épileptologie. Cette rencontre scientifique, qui verra la participation de près de 300 praticiens spécialistes, sera encadrée par des experts algériens et français. L’état des lieux de cette pathologie et ses traitements ainsi que le rôle de la LACE seront abordés au cours de cette manifestation scientifique internationale. L’Algérie compte 300 000 épileptiques, souligne-t-on au niveau de la ligue.

-Une famille asphyxiée à Batna A Batna, trois membres d’une même famille ont péri et un quatrième se trouve dans un état grave, à la suite de l’inhalation de monoxyde de carbone, ont indiqué, hier, les services de la Protection civile. Selon la même source, un père de 35 ans et ses deux enfants âgés de 18 mois et de 3 ans ont été découverts sans vie, lundi, dans leur domicile de la cité Douar Diss, après avoir inhalé des émanations de monoxyde de carbone dégagées par un appareil de chauffage défectueux.  La mère, âgée de 35 ans, a été retrouvée sans connaissance. Les victimes ont été évacuées vers le centre hospitalo-universitaire (CHU) de Batna.La mère, gravement atteinte, est  sous soins intensifs au service des urgences médicales, a ajouté la même source.