Algérie

On vous le dit


 Le sujet de prédilection de Hamid BessalahAlors que certains affirment que le taux de pénétration de l'internet a stagné, Hamid Bessalah, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication, a déclaré en marge de l'université d'été au profit de la communauté algérienne établie à l'étranger que « ce taux a été revu à la hausse ». Il a estimé que « la connexion au réseau ADSL est aujourd'hui de 13,5%, alors qu'elle était de 10,5% jusqu'à fin 2008 ». Il est revenu sur son sujet de prédilection : la stratégie e-Algérie 2013. Elle vise selon lui « à rattraper le retard enregistré sur la modernisation des administrations et institutions publiques. Une stratégie qui a pour mission le rapprochement de l'administration du citoyen ». Mais au-delà des discours politiques de circonstance, le challenge est de convaincre sur la capacité de cette stratégie à changer le paysage algérien des TIC car, jusque-là, on a eu du mal à dépasser le stade des bonnes intentions. Des kilomètres pour un acte de naissanceLe problème a été maintes fois posé. Dès qu'il s'agit d'un extrait d'acte de naissance d'orgine (n°12), c'est le parcours du combattant pour plusieurs citoyens. L'exemple le plus frappant nous a été révélé par un jeune natif de Touggourt et actuellement en poste de travail à Sidi Bel Abbès. Pour les besoins d'une carte d'identité, il a dû parcourir pas moins de 700 km qu'il faudra multiplier par deux en comptant la phase retour afin de se rendre à la mairie de sa ville natale pour retirer ce fameux sésame et complèter son dossier administratif. Les différentes correspondances n'ayant pas trouvé d'écho, ce jeune homme était dans l'obligation de réaliser tout ce trajet avec les frais que cela nécessite. L'ère de l'informatique ne semble pas régler ce genre de problème. Les Algériens embarquent non loin des conteneurs à AlicanteLes passagers en provenance d'Alicante vers l'Algérie ne sont pas des plus favorisés en ces temps de chaleur. Parqués devant le quai destiné aux conteneurs, les voyageurs algériens attendent des heures dans des conditions d'inconfort. Des ressortissants algériens établis à Alicante ont contacté la rédaction pour demander que le Consulat d'Algérie exige que les Algériens soient mieux traités. Un festival sur la publicité en octobreLe premier Festival sur la publicité aura lieu en octobre prochain à l'hôtel El Aurassi (Alger). Organisé par RH International Communication, il permettra de dresser un bilan des nombreuses mutations en cours : publicités audiovisuelles, imprimées, interactives et mobiles. Cette année, le nombre croissant d'annonceurs on line sont des signaux forts qui prouvent une fois de plus l'inventivité du marché de la publicité interactive et le professionnalisme de ses acteurs. La pub sur internet est embryonnaire en Algérie. Dans le monde, elle représente un vecteur de communication à part entière pour les annonceurs et un véritable relais de croissance pour les sites de contenus qu'ils soient à 100% sur internet ou qu'ils soient l'émanation de médias traditionnels. La plupart des médias ont longtemps espéré un transfert de la publicité traditionnelle vers internet. Les investissements publicitaires sur internet en Algérie ont atteint les 38 millions de dinars au deuxième trimestre 2009. Un quadragénaire se suicide à BouiraUn quadragénaire, enseignant de son état, habitant le village agricole Abbas-Boudjennane, dans la commune d'El Esnam (12 km à l'est de Bouira) a été retrouvé pendu à un olivier, à proximité de son domicile. La victime de cet acte désespéré ne souffrait visiblement d'aucun trouble psychique apparent. C'était un père de deux enfants, qui menait une vie ordinaire, ce qui a pratiquement choqué les habitants de ce paisible village qui ne s'y attendait pas pour autant. Faut-il noter enfin que le phénomène du suicide ne cesse de prendre des proportions alarmantes au niveau de la wilaya de Bouira où l'on a enregistré pas moins de 27 suicides et une trentaine de tentatives avortées depuis 2008. La Gazette du Maroc disparaîtL'hebdomadaire La Gazette du Maroc cessera de paraître le 31 juillet et fusionnera avec un journal économique du même groupe, Challenge Hebdo. Fondée en mars 1997, la Gazette du Maroc cessera de paraître après deux derniers numéros : l'un consacré exclusivement aux 10 ans de règne du roi Mohammed VI, l'autre -un « best off » ' reprenant les moments forts de l'actualité des dernières années. La décision de fermer La Gazette a été prise à contrecoeur mais « les annonces publicitaires se font de plus en plus rares, certains annonceurs refusant de donner de la publicité à plus d'un titre d'un même groupe », a déclaré le fondateur du journal, Kamal Lahlou. La presse hebdomadaire francophone marocaine compte plusieurs titres : Tel Quel, Le Journal Hebdo, Maroc Hebdo, L'Observateur, Actuel, le Temps et le Reporter. Reine de beauté... cachéeLa Saoudienne Aya Ali Al Mulla est devenue, jeudi dernier, reine de beauté, avec bijoux et voyage en Malaisie à la clé, le tout sans dévoiler son visage, a rapporté vendredi la presse du royaume conservateur. La tête et le corps totalement recouverts par une abaya, obligatoire en Arabie Saoudite, Aya, 18 ans, a été couronnée jeudi soir « Reine de la belle moralité », indiquent les journaux. Bikinis, robes de soirée échancrées ou médias internationaux étaient absents du concours qui s'est tenu dans la ville de Safwa (est). La gagnante et ses deux dauphines ont dû se livrer à toutes une série de tests sur leur dévouement à leurs proches et les services qu'elles ont rendus à la société. Le journal n'a pas expliqué ce qu'Aya avait de plus que ses concurrentes, mais il a rapporté qu'elle avait eu de bonnes notes et espérait faire médecine. Elle a remporté un prix de 5000 riyals (environ 930 euros), un collier de perles et un autre de diamants, une montre en diamants et un billet pour la Malaisie. Les concours de beauté qui se concentrent sur la beauté physique n'existent pas en Arabie Saoudite, un pays qui impose une stricte séparation des sexes et où les femmes doivent apparaître complètement voilées en public. « Les gagnantes représentent les m'urs hautement islamiques » de la société, a déclaré l'organisateur du concours Khadra Al Moubarak.
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