Algérie

On se bouscule dans les gares routières



Perceptible tension hier au niveau des gares routières où de nombreux voyageurs au départ en long week-end vers d'autres wilayas ont trouvé tout le mal du monde à embarquer. C'est coutumier de voir cette situation se répéter chaque année surtout lorsque les jours fériés prolongent les week-ends, ou comme c'est le cas cette fois-ci avec les vacances d'automne. Au niveau de la gare routière de la cité USTO, les taxis individuels desservant Tiaret étaient très demandés à tel point qu'on accourait en faisant du coude-à-coude pour pouvoir prendre place. Les clandestins, de la partie, exigeaient le double du tarif normal soit 700 dinars la place, prétextant revenir sans clients au retour, pour expliquer le prix de la course. Des familles, notamment les femmes et des enfants, assis à même le sol, espèrent pouvoir partir d'un moment à l'autre. Prenant son mal en patience, un étudiant très au fait du phénomène explique à qui veut bien l'entendre cette situation par le fait qu'il y a beaucoup plus de départ d'Oran vers Tiaret que dans l'autre sens. Pour lui, il faudrait attendre l'après-midi pour que le transit dans les deux sens s'équilibre, c'est-à-dire les transporteurs, immatriculés à Tiaret qui rallieront Oran au départ sont obligés de retourner dans la même journée. Au niveau de cette gare, un grand terrain vague, peu de commodités. Au niveau de la gare routière jouxtant le stade Ahmed Zabana, la tension était moins perceptible sauf sur la desserte Oran-Mascara. Là également, les clandestins affichaient leurs appétits pour exiger 300 dinars la place, soit le double du tarif normal. Pour les autres dessertes, la situation est toute somme normale comme celle qui assure la ligne Oran-Alger. Il faudrait constater que la mise en service de certaines lignes ferroviaires comme celle qui relie Sidi Bel-Abbès, Aïn Témouchent et Tlemcen a quelque peu atténué le phénomène sur ces dessertes. Pour ce premier jour, d'aucuns ne cherchent qu'à partir mais il faudrait s'attendre à revivre le même scénario au retour.




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