Algérie

"On sait gérer nos grèves!"




Le représentant de la fédération internationale de transport (ITF), basée à Londres, présent aux travaux de la Conférence internationale sur la Convention internationale du travail maritime (MLC 2006) et partenaire de l'événement avec la Fédération nationale des travailleurs des transports (Fntt), a annoncé hier la création d'un 2ème bureau ITF à Alger, le second dans le monde après celui de Oman.«C'est notre premier pas en Algérie», s'est félicité le représentant londonien de l'ITF, Fabrizio Barcellona, qui a précisé que la Fédération est en pourparlers avec le gouvernement algérien pour une meilleure approche pour la ratification attendue de la Convention internationale maritime par l'Algérie. Il n'a pas manqué de montrer sa satisfaction quant aux efforts fournis par l'Algérie en termes de solidarité avec les travailleurs des pays de par le monde.Cette rencontre a été rehaussée par la présence du secrétaire général de l'Ugta, Abdelmadjid Sidi Saïd qui a procédé à l'ouverture solennelle des travaux. D'emblée, le syndicaliste algérien a dénoncé «l'ingérence (de la Confédération internationale des syndicats -CIS) dans nos affaires internes» tout en soulignant que l'Algérie «n'a de leçons à recevoir de personne.» Sidi Saïd va plus loin en parlant de «confrontation» avec cette Organisation internationale qui a osé s'ingérer dans les affaires algériennes liées aux conflits sociaux et grèves dont ceux subis par le secteur de l'Education nationale. Dénonçant l'attitude de la Fédération internationale de syndicats, dont l'Ugta est membre, il a regretté que cette organisation ignore certains pays en souffrance en termes de solidarité. Sidi Saïd a par ailleurs relevé le manque de coordination internationale entre syndicats. Faisant l'éloge de la centrale qu'il dirige et qui active pour la sécurité de l'emploi de quelque 5 millions de travailleurs, il dira que l'Ugta enregistre 2 millions d'adhérents environ, a-t-il affirmé à l'endroit des responsables du CIS. Ne s'arrêtant pas là, il affirmera que la Centrale réunit en son sein 250.000 adhérents, un seuil qu'il considère comme une «avancée syndicale» traduisant une force de propositions des femmes militantes.Le SG de la Centrale s'est plu à affirmer que l'Ugta «a dépassé le stade des revendications pour passer à celui des propositions pour servir le travailleur, les syndicats et les gestionnaires de l'entreprise elle-même».




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)