Algérie

On s'explique à la hache à Tizi Ouzou



On s'explique à la hache à Tizi Ouzou
Les nids de violence et de criminalité sont très nombreux. Le phénomène en soi se généralise et se banalise au sein de la société depuis quelques années. Le fléau a même fait son entrée dans les milieux scolaires et universitaires. Aujourd'hui, le citoyen ordinaire constate sans nul doute que la société est violente. L'on a de plus en plus tendance à régler les situations conflictuelles par la violence.Le dernier bilan mensuel émanant des services de la police faisait état de quelque 111 affaires traitées relevant de crimes et délits contre les personnes (coups et blessures volontaires, menaces et injures). S'agissant des affaires relatives aux crimes et délits contre les biens, telles que les atteintes aux biens, vols, tentative de vol, escroquerie et détournement et faux billets les mêmes services ont eu à traiter 114 affaires rien que durant le mois de septembre. Toutefois, ce que les services de la police ne mentionnent pas, c'est que certaines localités sont plus que d'autres marquées par cette violence. Ce qui fait défaut également, c'est le manque de travaux de recherches des spécialistes, sociologues, criminologues et autres sur ce phénomène qui se banalise dans la wilaya particulièrement et en Algérie en général. Or, beaucoup relèvent qu'une carte de la violence à travers la wilaya devrait être élaborée pour mieux cerner et combattre le crime et la violence. Enfin, il est aisé de constater que les langues ne sont pas encore déliées sur ce sujet qui devrait pourtant être débattu. Où se trouvent les plus importants nids de violences' De quoi se nourrit ce phénomène'La semaine dernière, les services de la police ont arrêté l'auteur d'un crime à Tala Allam. Un jeune de 18 ans qui a mortellement poignardé un autre jeune dans une bagarre. Le comble est que l'assassin est un lycéen qui fréquente encore les bancs d'école. Un cas parmi tant d'autres qui révèle que le phénomène de la violence et de la criminalité n'a plus de limites. A la rue, dans la famille et à l'école, la violence est la voie privilégiée pour le règlement des situations conflictuelles. Les cas sont très nombreux pour illustrer la gravité.A Boudjima, un jeune qui se préparait à se marier a été mortellement poignardé par son cousin, il n'y a pas plus d'un mois. Non loin de là, toujours à Boudjima, un mois avant ce drame, le village Yaskren a connu une situation similaire. Une bagarre entre deux cousins qui se termine par la mort, d'un coup de poignard, de l'un des deux rivaux. L'auteur du crime est encore un étudiant fraîchement sorti de l'université.Le bilan est que les crimes du genre se comptent par dizaines. Ce qui ne se trouve par contre pas, ce sont les travaux de recherches sur le phénomène. Hélas, jusqu'à présent, l'université et l'école ne livrent pas à la société des chercheurs. Bien au contraire, certains cas ont révélé que les auteurs des crimes sont des lycéens et des étudiants. Dans d'autres pays, les services de sécurité comptent beaucoup sur ces travaux avant de passer au terrain de la lutte.




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