Algérie

«On s'emploiera à la révision de la loi sur l'information»



Le Premier ministre et ministre des Finances Aïmene Benaberrahmane s'est engagé hier, à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire de la création de l'agence nationale de presse Algérie presse services (APS), à remettre de l'ordre sur le plan juridique, dans le secteur de l'information. Il a dévoilé l'intention de son gouvernement de se pencher prochainement sur la révision de la loi sur l'information.Massiva Zehraoui- Alger (Le Soir) - Dans un message à la famille de la presse, Aïmene Benabderrahmane a longuement insisté, lors de son allocution d'ouverture, sur la nécessité de réussir à instituer une presse qui repose sur les principes «d'éthique et de responsabilité en termes de diffusion de l'information au grand public».
Une démarche qui s'impose aujourd'hui, car «cohérente avec les textes qui composent l'essence de la Constitution de 2021», a-t-il souligné. Le Premier ministre a assuré que «le gouvernement s ?emploiera à faciliter l ?exercice et la promotion de la profession en vue d'améliorer l ?action des organes de presse écrite, électronique et audiovisuelle à travers la promulgation de textes législatifs».
Aïmene Benabderrahmane a dans ce sens annoncé que cette opération englobera les dossiers du statut particulier lié à la profession, les dispositions juridiques inhérentes à l'audiovisuel, ainsi que le rôle de la publicité dans la presse. Dans le même registre, «d'autres textes cruciaux seront revus dans le même but», a-t-il ajouté. Rappelant l'importance de procéder à une révision de la loi sur l'information dans ce contexte précis, le responsable met en relief les mutations induites par les nouvelles technologies. «Il devient nécessaire de s'adapter à ces nouveaux paramètres».
Et ce, en encourageant davantage «la liberté de la presse selon des critères professionnels bien définis». Il est aussi important de faire en sorte, enchaîne-t-il, de «regagner la confiance des citoyens en leurs médias.
Ceci, pour répondre à un besoin légitime qui est le droit à l'information et la communication de façon entièrement transparente et libre». Par ailleurs, le Premier ministre met l'accent sur l'urgence de concrétiser cette démarche dans le sens où «une presse libre et développée sera entièrement apte à défendre l'image de l'Algérie, en toute crédibilité».
Il fait remarquer, dans la foulée, que les médias ont une part obscure dans le sens où ils peuvent aussi « dans un certain cadre nuire à la stabilité du pays à coups de fake news et de propagande dont le seul objectif est de détourner l'opinion publique des réelles menaces».
Il regrette qu'aujourd'hui, les outils de communication soient devenus des «armes à double tranchant» entre les mains de la nouvelle génération.
Il invite dans ce registre les parties concernées à contribuer positivement dans «l'orientation de la société et la lutte contre les fléaux qui peuvent découler du mauvais usage des outils de communication». Il appelle le gouvernement à procéder dès maintenant «à l'examen poussé des dispositions juridiques à même de hisser la presse à un niveau de professionnalisme meilleur».
Le ministre de la Communication Mohamed Bouslimani, qui a également pris part à cet évènement, a assuré que son département appuiera toute approche visant à améliorer les prestations des médias et encourager la promotion de ce secteur hautement stratégique. «Nous nous engageons à appuyer et soutenir les organes de presse relevant des secteurs privé et public», a-t-il affirmé.
La concrétisation des acquis consacrés par la Constitution démontre, selon lui, «la volonté du gouvernement, la volonté de l'Etat de faciliter aux journalistes l ?exercice de leur profession».
M. Z.


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