Algérie

On pense déjà au steak biologique



La famine est aux portes de la planète. Nonobstant les guerres, la course effrénée à dégager toujours plus de croissance, le réchauffement climatique et ses périls, un phénomène inéluctable se profile à l'horizon, celui de la limitation des ressources alimentaires pour subvenir aux besoins nutritionnels sans cesse en hausse de la population mondiale.Les ressources naturelles de la planète sont exploitées au fond de leurs possibilités, ou au-delà de leurs limites. Le risque d'extinction de diverses espèces maritimes ne fait plus de doute. La démographie explose sur un rythme annuel de 1,2 % selon des statistiques de l'ONU, au point où l'humanité vient de franchir la barre des 7,5 milliards d'êtres humains. La planète gagne environ 89 millions en rythme de croissance par an, ce qui représente 150 millions de naissances auxquelles il faut ôter 61 millions de décès, ce qui correspond à 244 000 personnes de plus par jour, solde de 410 000 naissances moins 166 000 décès, toujours selon les compteurs de l'ONU, ce qui malgré la stabilité de la fécondité mondiale à 2,5 enfants par famille, n'empêche pas la hausse régulière et inexorable, de la population mondiale qui sera de 9,8 millions d'habitants en 2050, et de 11,2 milliards en 2100 selon les projections moyennes qu'on peut trouver dans la publication des nouvelles projections de l'ONU, également dans l'édition de l'étude «Tous les pays du monde» reprenant les statistiques mondiales et projections pour 2050 de l'INED. L'Afrique vient en tête de l'évolution de la population mondiale en atteignant près du double du taux de fécondité par rapport à l'Europe, devançant l'Amérique et l'Asie bien plus surpeuplés. Les taux de fécondité vont faire de l'Afrique le continent où la démographie a été et sera la plus prolifique avec 1,25 milliard d'habitants. Deux dates illustrent parfaitement cette évolution d'après les mêmes sources. La première celle de 1950 qui ne comptait que 200 millions d'habitants, et la seconde correspondant à l'année 2000 qui ne recueillait que 800 millions de résidents. Au milieu de ce siècle, l'Afrique les analystes prévoient 2,5 milliards d'habitants, et pour la fin du 21ème siècle l'ONU «pronostique 4,9 milliards d'Africains, soit grosso modo une population égale à celle peuplant actuellement l'Asie, pour une surface comparable». L'Algérie avec une démographie galopante n'échappe pas à ce péril avec la multiplication du nombre d'habitants en un temps relativement court. La population algérienne est passé de 900 000 résidents en 1962 à plus de 42 millions en 2017, d'où les plans de développements infrastructurels et multisectoriels obligatoires pour assurer la prise en charge de ces taux de croissance de la natalité, au moins en ce qui a trait à l'alimentation dans une économie, où le secteur agricole, de la pêche et des industries de transformation ont de la peine à pourvoir aux besoins des Algériens. D'une manière plus globale, des scientifiques ont mis au point pour parer aux carences de la production mondiale de viande bovine, un steak biologique fabriqué industriellement en laboratoire.


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