Prix n Le couffin de la ménagère ne dépassait pas au début de semaine les 6 000 F car la pomme de terre dépassait rarement les 200 F (soit 2 DA) le poisson les 400 F, la viande les 1 200 francs.Sur le plan des transports, le parc de notre pays comptait quelque 8 à 9 000 voitures tous types confondus. Au lendemain de l'Indépendance un témoin raconte à ce propos : «Il n'y avait que très peu de voitures en circulation à cette époque.» Il fallait être colon, fils de colon ou fils de caïd ou riche commerçant pour en posséder une. «Bref en l'espace de 40 km entre Oran et Arzew, j'ai croisé une seule voiture, une seule, une R4». Une Renault 4 par exemple coûtait à l'époque à sa sortie de chez le concessionnaire 700 000 F. Mais c'est vrai aussi que les salaires n'étaient pas mirobolants. Le salaire moyen variait en 1963 et 1964 entre 50 et 60 000 francs. 80 000 francs étaient déjà un excellent émolument. Pour la petite histoire, on disait à l'époque que «le frère Ben Bella» touchait le top des salaires soit 500 000 F mensuels. Le couffin de la ménagère ne dépassait pas au début de semaine les 6 000 F car la pomme de terre dépassait rarement les 200 F (soit 2 DA) le poisson les 400 F, la viande les 1 200 francs. Bref, dans certains bars huppés des grandes villes on servait en kemia de la sole et même du pageot.Sur le plan de l'habillement, une très belle chemise en soie variait entre 5 et 6 000 F autant dire la grande classe et le grand label.Un costume noir sur mesure que l'on met une fois par hasard à l'occasion d'une importante cérémonie pouvait allait jusqu'à 80 000 F.Le billet d'avion en classe économique coûtai pour un Oran-Paris et retour 60 000 F et un Alger-Marseille 20 000 F. Il n'y avait ni visa ni quoi que ce soit qui empêchait les gens de sortir et de voyager. Notre monnaie était si forte qu'elle était recherchée par les Marocains et les Tunisiens. Quant aux appartements, ils ne se négociaient pas, pas plus que les villas d'ailleurs et pour cause : La plupart étaient vides et inoccupées.On pouvait avoir les clefs le matin d'un appartement bien vacant et les rendre l'après-midi parce qu'il ne vous convenait pas.La pénurie des belles villas et des belles demeures a commencé en réalité en 1967.
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Posté Le : 22/05/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : I Z
Source : www.infosoir.com