Algérie

« On ne peut pas brader ce milieu »



Nicolas Loisillon travaille depuis 34 ans avec Mokhtar Zounga. Avec Jean-Pierre Picon, il crée en 1971 Explorator, premier partenaire de l'agence Akar-Akar. Explorator commence par développer la destination Yemen, puis Djibouti et enfin le Sahara algérien avec Mokhtar Zounga, dans les années 1970. « Personne ne venait dans cette région », nous dit-il. « Nous l'avons défrichée avec des land-rovers. On a commencé à proposer des circuits à une clientèle haut de gamme, constituée d'universitaires, de médecins, de professions libérales' , elle nous a encouragés à continuer dans cette voie. » « Nous voulons pour le Sahara un tourisme haut de gamme et non un tourisme bradé. » « Le Sahara algérien a de la valeur, j'ai travaillé dans tous les déserts du monde, je sais de quoi je parle. Nous voulons un tourisme qui respecte la clientèle et l'environnement ». « Je suis Français et je suis chez moi ici. En 1987, on n'avait pas de moyens, pas de fax, pas de téléphone portable, et on a réussi à faire venir 500 personnes et faire jouer l'Opéra de Paris. Non, on ne peut pas brader ce milieu ». Originaire de Parcieux, un village du département de l'Ain où il retourne de temps en temps, Nicolas Loisillon s'est fait accompagner en septembre dernier par le directeur de Akar-Akar, l'idée d'un jumelage culturel avec la commune de Outoul a alors fait son chemin. Et c'est ainsi que le maire de Parcieux sera reçu à Outoul et à Tamanrasset en janvier prochain.


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