Algérie

On ne parle que du bac et des prix



On ne parle que du bac et des prix
Une vue de BouiraAu premier jour du Ramadhan et comme il fallait s'y attendre les prix des fruits et légumes se sont envolés.Les marchands ont revu à la hausse leurs bénéfices surtout que pendant 30 jours, le peuple algérien dans sa globalité ne réfléchira que bouffe et recettes.La hausse qui n'est plus un fait étonnant concerne surtout des produits de saison comme le haricot vert, la tomate, le poivron et le piment ainsi que l'abricot, la pastèque... pour ne citer que des aliments prisés par la classe pauvre et moyenne.Les prix varient aussi d'un marché à un autre et d'une ville à une autre. La laitue est proposée au marché couvert de l'Ecotec à 120 DA le kg quand elle est cédée au marché couvert du centre-ville à 80 DA le kg. L'haricot vert coûte à Bouira entre 180 et 220DA le kg quand il est vendu à Lakhdaria entre 80 et 100 DA le kg.De nombreux habitants de Bouira se déplacent à Lakhdaria pour faire leurs emplettes. La raison de la baisse des prix dans cette ville est le fait qu'elle est entourée de vergers et de champs maraîchers et la majorité de ses habitants sont des agriculteurs.La décision des pouvoirs publics de chasser les vendeurs des abords des routes et des trottoirs de la ville profite à certains commerçants peu scrupuleux qui saisissent l'occasion de la rareté du produit, mais aussi de l'engouement des gens à l'achat pour tirer un maximum de profit.L'autre grand débat concerne la décision de refaire partiellement l'examen du bac. Les avis sont partagés et vont d'une appréciation positive à un refus catégorique de cette solution trouvée par la ministre de l'Education suite à la fuite massive des sujets de l'édition 2016. Pour les plus initiés, l'organisation précipitée de la session de rattrapage sera entachée et les jours à venir montreront d'autres lacunes, pense un syndicaliste du Cnapeste. Précisons que ledit syndicat n'a pas répondu à l'invitation de la ministre à la réunion préparatoire. «Le ministère a voulu mettre tout le monde devant le fait accompli. Au lieu de démissionner, les responsables ont tenté de minimiser les dégâts pour ensuite parler d'organiser une session spéciale. Tout cela fait partie du bricolage qui a toujours prévalu dans notre pays.Il fallait refaire le bac dans sa totalité, laisser tout le monde (ceux arrivés en retard surtout) participer. Au début de l'affaire le ministère parlait d'un ou deux sujets fuités, maintenant on annonce huit épreuves», commentera notre syndicaliste. Dans les rangs des élèves aussi, le temps est au débat. «Moi j'ai peur que le ministère tente à travers les sujets de se venger en programmant des difficiles» nous confiera une candidate des sciences, la filière la plus touchée par les fuites avec les sujets de physique.La direction de l'éducation s'apprête à reprendre les personnels réquisitionnés lors de la session normale. «De ce côté rien à craindre, nous avons une logistique rodée et expérimentée qui peut pallier toute éventualité», nous confiera le responsable de l'éducation. La température qui a prévalu en ce premier jour du Ramadhan demeure l'unique spectre que tout le monde craint surtout qe les examens sont prévus dès mardi prochain.


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