«On ne doit plus jamais sous-estimer l'adversaire»

L'attaquant chélifien, Mohamed Seguer, aura non seulement été au four et moulin dans la récupération mais aussi auteur d'un triplé. Accosté à la fin de match pour connaître ses impressions, Seguer a bien voulu nous répondre.Vous devez pousser un grand ouf de soulagement après la qualification de votre équipe ...
Je vous assure que ça n'a pas vraiment été facile pour nous. On a été surpris par le niveau de cette équipe qui est totalement différent de celui affiché au match aller. Il nous a fallu beaucoup de temps pour nous ressaisir ; en plus, nous étions sous une très grande pression.
On aura même constaté que vous avez voulu tuer le match très tôt, en témoignent ces nombreuses occasions ratées en première mi-temps. Que s'est-il passé'
C'est normal, on jouait chez nous, donc c'était à nous de faire le jeu et d'aller les inquiéter.
C'est vrai qu'au début, on voulait tout de suite marquer le premier but pour nous libérer.
Mais comme je l'ai annoncé, nous avons trop sous-estimé notre adversaire qui nous a créé beaucoup de problèmes. Néanmoins, on n'a pas paniqué même si, à la mi-temps, le score a été d'un but partout.
Justement, à votre sortie de la pelouse à la mi-temps, une frange de supporters vous ont pris à partie. Cela ne vous a-t-il pas déstabilisés '
Je sais que nos supporters sont exigeants et qu'ils demandent toujours plus, c'est tout à fait normal. Je pense que quel que soit leur comportement, nous avons besoin de leur soutien. A la mi-temps, on savait qu'il y avait de la place pour marquer plusieurs buts, même si je dois reconnaître que nous n'avons pas été efficaces en première mi-temps.
La seconde a été plutôt meilleure ; quel a été le discours tenu par le coach aux vestiaires '
A la pause, on a essayé de garder notre concentration totale ; on savait tous que ce résultat d'un but partout nous éliminait. Je dois aussi dire que nous avons évité d'encaisser un second but, chose qui aurait pu nous couper carrément les jambes. A force d'attaquer, on n'était pas à l'abri d'un contre. Le but libérateur est venu à point nommé et même notre jeu, si vous l'avez remarqué, a évolué.