«On n'est pas le Brésil mais'»

Dans son intervention face à la presse, hier, le capitaine des Verts s'est d'abord félicité de l'ambiance qui règne au sein de la sélection. Mahrez qui refuse de comparer l'EN algérienne au Brésil dira que «nous disposons d'un groupe soudé où la solidarité n'est pas un vain mot» et de préciser, pour ce qui le concerne, «le rendement en sélection et en club n'est pas le même, pas parce que je ne me donne pas à fond mais surtout par rapport à des exigences liées à la rencontre», affirmant que «jouer en Europe est moins contraignant que d'évoluer dans les conditions propres à l'Afrique». «Il faut dire aussi que quand tu as comme coach un Belmadi et que tu es encouragé par autant de monde venu spécialement pour te voir, la motivation est plus grande chez les joueurs», avoue le sociétaire de Manchester City.Il épingle Alcaraz, Leekens et Madjer
Interrogé sur ce qui a changé dans la sélection qui brille durant cette Coupe d'Afrique, Mahrez est revenu sur le travail des entraîneurs qui s'étaient succédé à la barre technique des Verts depuis le départ de Christian Gourcuff. «Tactiquement, depuis le départ de Gourcuff, l'équipe ne travaillait pas assez. Ce qui a changé avec l'arrivée de Belmadi, qui ?uvre à chaque séance d'entraînement à corriger les erreurs de placement, de possession etc.», dit-il et de conclure que l'équipe actuelle tient aussi sa force de l'amalgame entre les anciens et les nouveaux. «Le groupe est plus équilibré. Il y a des éléments qui ont atteint une certaine maturité et les jeunes qui apportent leur énergie. Nous les anciens, on fait en sorte de tirer le groupe vers l'avant en profitant de nos erreurs par le passé».