«On n'a pas le droit de décevoir notre pays»

-Comment expliquez-vous cette défaite contre le Maroc ' Le résultat ne reflète nullement la physionomie de la rencontre, on ne méritait pas de perdre. Cela dit, on a usé de tous les moyens pour que l’on perde ce match. Cela a commencé avec la dernière séance d’entraînement, puis il y a eu le scandale du gri-gri trouvé dans les affaires de Chalali. S’y ajoute l’arbitrage. -Mais vous êtes responsable sur le but, n’est-ce pas ' Franchement, jusqu’à maintenant, je n’arrive toujours pas à comprendre ce qui s’est passé. Au moment où je m’apprêtai à réceptionner la balle, celle-ci a changé de trajectoire. Vous pouvez vérifier mes propos sur le petit écran. -Comment appréhendez-vous désormais ce match face au Nigeria ' Je pense qu’il n’y a plus de calculs à faire, seule la victoire compte. Les Nigérians sont quasiment éliminés, ils n’ont plus rien à espérer, à moins d’un miracle. La qualification passe désormais par une victoire face au Nigeria. Il faut donc vite tourner la page du Maroc et se concentrer sur ce match. L’enjeu est de taille et on n’a pas le droit de rater cette qualification que l’Algérie attend depuis 32 ans. On n’a pas le droit de décevoir notre pays. -On sent de l’optimisme dans vos propos... C’est une défaite qui nous a fait beaucoup de mal, mais l’enjeu est tellement important qu’il faut ravaler notre colère et surpasser cette déception, surtout au vu de la manière dont on a perdu le match. J’estime qu’on a désormais une revanche sur le Maroc. Et rien que pour cela, il faut qu’on se qualifie pour, qui sait, les retrouver une nouvelle fois.