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"On n'a pas à rougir de notre soutien à Bouteflika"




Le SG de l'Ugta«Personne ne viendra nous dicter ses choix, que ce soit politique, social ou économique», a soutenu le patron de la Centrale syndicale.«Les syndicalistes ont fait leur choix pour l'élection présidentielle d'avril 2014 en la personne de Abdelaziz Bouteflika. Nous n'avons pas à rougir! C'est un choix qui est fait en notre âme et conscience. Nous allons mener campagne, travailleurs et syndicalistes, pour la personne de Abdelaziz Bouteflika», a déclaré le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta), jeudi dernier, lors de la tenue à l'hôtel El Riad, du congrès national de la Fédération des travailleurs des industries électriques et gazières (Fntieg). Dans son allocution d'ouverture des travaux de ce congrès, Sidi Saïd est revenu longuement sur la position de la Centrale syndicale lors de la prochaine élection. «Personne ne viendra nous dicter ses choix, que ce soit politique, social ou économique», a-t-il indiqué, avant de rajouter que «la Réconciliation nationale, initiée par le président de la République, n'est pas une mission facile. Rien que pour ça, il mérite tous les éloges du monde. Pour l'Ugta c'est un grand homme!». Sur un autre front, le travail et l'avenir du pays, Sidi Saïd s'est montré intransigeant en déclarant devant des centaines de syndicalistes que «si nous reprenons notre deal des travailleurs pour la croissance... ça veut dire que nous sommes quelque part des je-m'en-foutistes de l'avenir de notre pays». Il ne s'arrête pas là, il a profité de l'occasion pour faire passer bon nombre de messages en direction des syndicalistes. «Nous avons, en tant que syndicalistes, le devoir de revaloriser notre travail... la solidarité a tendance à disparaître», déclare-t-il avant de souligner l'importance qu'il faut accorder à la femme qui travaille. «Nous sommes parmi les rares pays dans le monde où il n'y a pas de discrimination entre hommes et femmes. Travail égal, salaire égal entre les deux sexes.» Lors de ce 2e congrès, il est procédé au renouvellement des instances de la Fntieg. Fait marquant, c'est la place de la femme dans cette fédération. Il y a lieu de rappeler que la commission femmes énergie a été installée par le secrétaire général de la Fntieg, le 12 décembre 2007. Cette commission est composée de plus de vingt femmes syndicalistes issues de différentes sociétés du groupe Sonelgaz et dans laquelle sont représentés différents groupes socioprofessionnels. Deux membres de la commission femmes énergie sont membres permanentes au niveau de l'Observatoire de l'emploi féminin (OEF) du groupe Sonelgaz. Parmi ses missions figurent, entre autres, «promouvoir les droits de la femme travailleuse, la lutte contre la discrimination, la violence et le harcèlement sous toutes ses formes, la sensibilisation de la femme travailleuse à participer à l'encadrement, au management de l'entreprise et à rejoindre les organes sociaux tels le syndicat, le CP, la Muteg, le principe de l'égalité des chances et de parité à l'égard des femmes au sein du groupe... etc».Enfin, parmi les ambitions de la fédération l'on peut citer l'accès aux énergies électrique et gazière à un plus grand nombre de citoyens dans notre pays; un service public de qualité; venir à bout des politiques de privatisation des services publics; un réseau électrique fiable qui soutient le développement économique du pays; renforcement des droits syndicaux; amélioration des conditions de travail, de sécurité et des salaires des travailleurs; soutien des actions en faveur de la protection de la nature et de la sauvegarde de l'environnement. Durant le congrès, le secrétaire général de la Fntieg, Telli Achour, qui a été réélu pour un deuxième mandat est revenu longuement sur les réalisations «honorables» de la fédération. Il est revenu surtout sur l'évolution organique de la Fntieg. Dans ce sens, il a tenu à rappeler les conditions de création de la fédération. Selon lui, «elle a été entérinée lors du congrès constitutif tenu à Alger le 21 juillet 2004. Une création rendue nécessaire par le fait que l'organisation de l'époque du Syndicat national de l'entreprise Sonelgaz ne pouvait plus faire face à la nouvelle donne induite par la transformation des statuts de l'entreprise Sonelgaz/Epic en holding SPA».




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