La flambée des prix des fruits et légumes bat son plein depuis presque deux mois. Nos pauvres concitoyens gémissent le long des marchés.Et ils ont raison, car le pouvoir d'achat du citoyen moyen ne lui permet aucunement de subvenir à ses besoins face à la cherté des produits de première nécessité. Que dire de cette situation qui mérite quand même attention' Les pouvoir publics, de par les différents programmes de soutien agricole, offrent plusieurs alternatives aux agriculteurs. Ces derniers suent à longueur d'année pour assurer des récoltes quantitatives et qualitatives. Et pourtant ! Le grain de sable qui semble brider l'engrenage du rapport production-consommation doit se trouver quelque part, et il faut le trouver. Les premières investigations pourraient nous conduire à de simples spéculateurs qui, soucieux de s'enrichir au grand mépris de toutes les valeurs et au détriment du citoyen, agissent sans commune mesure sur la rétention de ces produits afin de créer une vraie crise, pour ensuite récolter leur jackpot. Toutefois, si ces hordes de « mercenaires » ne semblent pas voir plus loin que le bout de leur nez, il ne faudrait quand même pas occulter les probables répercussions de ces crises répétées sur l'équilibre social. En Tunisie, rappelons-nous, une simple altercation entre un policier et un jeune commerçant ambulant, a mis le feu aux poudres pour laisser champ libre aux relais sournois qui n'attendaient que cette occasion pour mettre le pays à feu et à sang. Chez nous, ces mêmes forces occultes n'ont pas cessé d'explorer les pistes pouvant les amener à la concrétisation de leur projet assassin, en l'occurrence la création d'un « pseudo-printemps » arabe. Ils ont, à maintes reprises, tenté le coup, avec notamment, la crise des chômeurs de Ouargla, les rassemblements organisés par les amis de BHL à Alger, l'affaire de Tiguentourine, la récente crise de Ghardaïa, les mouvements syndicaux, mais en vain. On se rappelle également la crise du sucre fomentée par les lobbys financiers outre Atlantique. Maintenant, que cherche-t-on ' Donner des ailes à la pomme de terre et les autres produits à large consommation pour semer le trouble ' Dieu seul sait. Toujours est-il que l'Etat se doit d'agir rapidement afin de débusquer ces spéculateurs et bloquer toutes alternatives à même d'attiser la colère citoyenne. A ceux qui misent sur la pomme de terre, on pourrait éventuellement rétorquer que jamais la patate n'a déclenché une révolution !!!
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Posté Le : 09/11/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : C A
Source : www.lnr-dz.com