A l'heure où dans tous les pays du monde, on célèbre la journée mondiale du théâtre, en Algérie, on se demande pourquoi des comédiens chôment et pourquoi les théâtres sont fermés la plupart du temps.A cette occasion, au Maroc, les activités ont débuté vendredi et pas moins de 70 troupes théâtrales donneront des représentations, mise à part les conférences programmées.A l'heure où partout ailleurs on forme de vrais comédiens, de vrais metteurs en scène, de vrais scénographes, chez nous, on continue à penser au budget du prochain festival régional. A l'heure où les troupes d'ailleurs pensent à une meilleure prestation de chaque comédien à chaque nouveau spectacle, ici, on cherche comment écrire une pièce avec le minimum de comédiens, minimum de décor et minimum de frais.A l'heure où des spécialistes du quatrième art lisent, relisent, analysent et étudient de nouveau le théâtre de Stanilavski et celui de Peter Brook, le comédien d'ici rêve de devenir député pour s'assurer un bon salaire.Au moment où dans des pays pas aussi riches que le nôtre, on programme la construction de nouveaux théâtres car toutes les salles ne suffisent plus, chez nous, on se demande pourquoi, lors du festival national du théâtre professionnel (comme s'il y avait une différence avec le théâtre amateur), la salle serait vide n'était la présence des participants qui se transforment en spectateurs.Enfin, à l'heure où on célèbre la journée mondiale du théâtre, on doit être optimiste. On reconnaît qu'il y a des artistes qu'on forme à Bordj El Kiffan et ailleurs, mais à ce jour, on n'a jamais pensé à former des directeurs de théâtre et c'est là que se trouve le grand problème.
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Posté Le : 26/03/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Bari Stambouli
Source : www.letempsdz.com