Algérie

On en parle : Alger toujours à la traîne de la qualité de vie



La revue britannique The Economist vient de rendre son verdict sur l'évaluation des conditions de vie dans 140 villes dans le monde. Alger gagne un échelon dans le classement et se positionne ex-aequo avec Dakha, au Bengladesh, devant Harare, capitale du Zimbabwe, qui ravit à la Blanche' la dernière place qu'elle détenait en 2008. Dit autrement, Alger figure toujours parmi les villes les moins vivables dans le monde, tandis que Vancouver, au Canada, récolte les lauriers en la matière. Telles sont les conclusions d'une étude publiée par The Economist Intelligence, entité de consulting appartenant au groupe britannique The Economist. L'enquête a été réalisée sur la base de staistiques -comme celles relatives à l'indice de développement humain des Nations unies- et par des correspondants basés sur place, dont les observations ont permis le classement de 140 villes du monde, selon plus de 30 indicateurs qualitatifs et quantitatifs, répartis dans cinq catégories : la stabilité, les soins de santé, la culture, l'environnement, l'éducation et l'infrastructure. Chaque ville s'est vu attribuer une note globale qui va de 1 à 100. Un système de notation qui, traduit de façon littérale, donne des appréciations qui vont de « l'intolérable » à « l'idéal ». Alger figure parmi les villes dont le score se situe au-dessous de 50 points, arrivant à la 138e place à égalité avec Dhaka (Bengladesh). Elle obtient une note de 38,7 points et figure dans la catégorie des villes qui représentent « un défi quotidien en matière de qualité de vie », à l'inverse des villes qui ont obtenu plus de 80 points et qui, logiquement, auront peu de défis à relever en la matière. « En fin de classement, les villes qui affichent les plus mauvaises performances sont en Afrique et en Asie, où l'instabilité civile et les infrastructures insuffisantes représentent des défis importants », relèvent les auteurs de l'enquête. D'après Jon Copestake, l'un d'entre eux, « l'éducation, la santé et les divertissements sont les points noirs d'Alger ». La pollution ' « On n'en a pas tenu compte, poursuit-il, car elle est trop difficile à quantifier. » La liste des « moins de 50 points » démarre avec Phnom Penh et comprend notamment, Téhéran, Karachi et Lagos qui devancent la capitale algérienne. « Mais il faut relativiser, nuance Jon Copestake. Les écoles d'Alger sont d'un meilleur niveau que celles de karachi (Pakistan). Et puis de nombreuses villes, comme celles en guerre, n'ont pas été soumises à l'étude. » Une bien maigre consolation...


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