Algérie

On craint le pire



La rengaine de l'année passée risque de se reproduire. Le club phare de l'Ouest, le MC Oran, n'arrive toujours pas à battre des ailes pour s'envoler, ne serait-ce que pour entamer les premiers rounds entrant dans le cadre des préparatifs pour la nouvelle saison. C'est l'imbroglio! Sinon comment interpréter le fait qu'aucune annonce concrète n'ait été communiquée jusque-là, alors que la direction du club a fait mine d'aller de l'avant en changeant la situation' Ce changement n'est vraisemblablement pas prévu pour demain. Ainsi, moins de deux mois avant le retour à la compétition, la situation est d'autant opaque qu'elle est entourée d'un flou difficile à dissiper du jour au lendemain. Il est vrai que les préparatifs ont été arrêtés en raison de l'exploitation de l'ensemble des infrastructures sportives par les Jeux méditerranéens tenus du 25 juin au 5 juillet derniers. Cela ne signifie en aucun cas que le club soit frappé par cette inertie et cette léthargie à telle enseigne que l'on ne perde pas la notion des préparatifs, des recrutements des joueurs et des libérations des anciens joueurs, notamment ceux qui ne répondent pas aux aspirations du coach et des ambitions du club. D'autant plus que le rendez-vous méditerranéen, qui a été clôturé dans une ambiance sportive, devrait servir de déclic pour la direction des Hamraoua devant capitaliser cet acquis en prenant en compte que «le travail» est toujours payant. De plus, les regards sont tournés vers la direction de leur club favori censée engager les préparatifs d'usage en prévision de la nouvelle saison. Jusque-là, rien n'a été fait hormis le fait d'inonder la discussion locale par des informations ne tenant très souvent pas la route. Lors de ses déclarations, le président du MCO, Youcef Djebbari, n'a pas fait mieux que de s'en remettre à la volonté de l'Etat, comptant sur les autorités locales et pourquoi pas hiérarchiques pour relancer la machine hamraouie. Or, les supporters, eux, sont dans l'expectative en faisant valoir la maxime faisant état que «une minute de perdue constitue un gain perdu». De plus, la citadelle d'El Hamri croule sous le lourd fardeau des dettes à tel point que les dirigeants ne savent plus à quel saint se vouer. En fait, ces dettes sont estimées à 280 millions de dinars. À en croire cette même direction, les premières prémices de la saison écoulée se dessinent à l'horizon. Car, le club fanion de l'Ouest est d'autant plus tourmenté qu'il peine à entamer la préparation d'intersaison, s'exposant d'ores et déjà au scénario de l'exercice précédent quand il avait patienté jusqu'aux dernières journées du championnat, avec comme mot d'ordre: assurer son maintien parmi l'élite. Les supporters ne voient pas du même oeil cette politique qui est contre toute attente ancrée, ces dernières années, dans la culture et les us du Mouloudia. Le MC Oran est habilité à jouer les premiers rôles et non pas à faire de la figuration», déplore-t-on. «Il n' y a aucune raison qui fait que notre club vive dans la même ritournelle», a-t-on ajouté. Le club est aux aguets. L'entraîneur Abdelkader Amrani, a certes sauvé le club de la relégation, mais ne compte tout de même pas revivre le cauchemar qu'il a eu à subir à son arrivée au club en redressant la barre sans grands moyens. D'ailleurs, il a annoncé son départ après avoir constaté un retard sensible en matière de préparation de la prochaine édition du championnat. La direction, elle, «fantasme» sur une hypothétique affiliation du club à une entreprise publique. «Des promesses nous ont été faites pour que notre club soit mis sous le giron d'une entreprise publique une fois les JM terminés», avait indiqué, récemment, Youcef Djebbari. En attendant, le club est interdit de recrutement, en raison de ses colossales dettes. Par où commencer donc'


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