Algérie

Omicron fait planer l'incertitude sur les marchés : Perte hebdomadaire pour le pétrole



Les prix du pétrole ont chuté, hier, en cours de la séance de cotation, se dirigeant vers une perte hebdomadaire, alors que l'augmentation des cas du variant du coronavirus Omicron laisse craindre que de nouvelles restrictions de déplacement soient décidées, affectant la demande de carburant.Les contrats à terme sur le brut Brent ont chuté, glissant sous les 74 dollars le baril, tandis que les contrats à terme sur le brut US West Texas Intermediate (WTI) sont passés sous les 72 dollars le baril. Le Brent et le WTI se dirigent tous deux vers une perte de plus 1,5% cette semaine.
Au Danemark, en Afrique du Sud et en Grande-Bretagne, le nombre de nouveaux cas d'Omicron double tous les deux jours. La Première ministre danoise, Mette Frederiksen, a averti jeudi, selon Reuters, que le gouvernement pourrait imposer de nouvelles restrictions pour limiter sa propagation. Aux Etats-Unis, la propagation rapide du variant Omicron a conduit certaines entreprises à suspendre leurs programmes de retour des travailleurs dans les bureaux.
Bien que le pays n'ait pas cherché à imposer de larges fermetures, les avancées de la maladie ont entraîné une nouvelle série de restrictions, car les entreprises ont reporté les dates de retour au bureau, les universités ont déplacé les examens en ligne et certains Etats et villes ont réimposé le port du masque.
«Les messages de prudence et les avertissements d'une aggravation de la vague de la Covid commencent à résonner plus fort, à l'approche de la saison des vacances de fin d'année, déstabilisant la confiance des marchés», a déclaré Vandana Hari, analyste énergétique chez Vanda Insights, cité par Reuters. «Le brut pourrait rester dans une configuration de maintien, bien qu'avec beaucoup de volatilité des prix autour de la moyenne, dans des échanges en recul pendant les vacances au cours des deux prochaines semaines.»
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole, la Russie et leurs alliés (OPEP+) ont averti qu'ils pourraient se réunir avant leur réunion prévue le 4 janvier 2022, si l'évolution des perspectives de la demande justifiait un réexamen de leur plan visant à ajouter 400 000 barils par jour d'approvisionnement en janvier.
Malgré les menaces d'Omicron sur la demande, Goldman Sachs a déclaré, hier, que le nouveau variant avait eu un impact limité sur la mobilité et la demande de pétrole, ajoutant qu'il s'attend à ce que la consommation de pétrole atteigne des niveaux record en 2022 et 2023. Goldman Sachs prévoit ainsi que la demande mondiale moyenne de pétrole atteigne des niveaux record au cours des deux prochaines années en raison de la demande croissante de l'aviation et du transport, ainsi que de la construction d'infrastructures.
Goldman voit une croissance régulière de la demande mondiale de pétrole jusqu'à la fin de cette décennie, à environ 106 millions de barils par jour, car il ne s'attend qu'à une transition énergétique progressive.
Les prix du pétrole ont également reculé par rapport à des sommets pluriannuels plus tôt au quatrième trimestre en raison de l'amélioration des approvisionnements.
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