Omar Belhouchet : «Nous continuerons à organiser des colloques» L'événement : les autres articles

Après avoir remercié vivement les invités du colloque, parmi lesquels certains venus de très loin, Omar Belhouchet, le directeur de publication du journal El Watan, a qualifié le colloque sur le printemps arabe de très enrichissant.
«Ce passionnant colloque aura permis à nos lecteurs d'avoir accès à différents points vue et à différentes grilles de lecture», dira-t-il. En second lieu, Omar Belhouchet a tenu à dénoncer la décision des autorités d'empêcher un certain nombre de chercheurs de participer au colloque en les privant de visa : «Empêcher des scientifiques et des chercheurs de venir discuter dans une salle est un réflexe qui relève du passé. C'est, par ailleurs, une pratique totalement inamicale et inappropriée au moment où le monde est en train d'évoluer dans le sens des libertés. Cela est totalement inacceptable!» M. Belhouchet a tenu également à dénoncer la campagne de presse qui a visé un ancien ministre dans le gouvernement de Mouloud Hamrouche, Ghazi Hidouci en l'occurrence, qui a fait l'objet d'un véritable lynchage médiatique aussi absurde qu'inadmissible.
«Visiblement, cette campagne a été téléguidée par un appareil d'Etat. On a tenté de faire croire aux Algériens qu'El Watan allait inviter BHL pour les dresser contre nous. C'est de la manipulation de bas étage», dira M. Belhouchet qui a tenu à réaffirmer l'engagement du journal qu'il dirige en faveur de la question palestinienne. En définitive, il dira également qu'El Watan continuera à organiser des colloques et des débats. «C'est notre fonction que de susciter le débat et la réflexion. Nous tentons chaque jour de comprendre et ces débats nourrissent notre travail quotidien. Nous avons besoin de vous, hommes de science et chercheurs, pour nous éclairer», dira le directeur d'El Watan avant de remercier encore une fois l'ensemble des participants. «Rappelez-vous, lancera Mohammed Harbi à l'assistance, notre horizon c'est le Maghreb et les forces démocratiques dans le monde.»