OMA 1 - CSC 0 Le coaching gagnant de Chérif El-Ouazani

A force de jouer avec le feu, les Constantinois du CSC ont fini par sebrûler les doigts face à des Arzewiens dont le mériteest d'avoir joué sans complexe. D'entrée, les visiteurs adoptèrent unestratégie basée sur la prudence excessive en se cantonnant derrière et procéderpar des contres. Cette tactique a considérablement gêné les locaux qui, bienque menés par les excellents Meghoufel et Talbi, ont à chaque fois buté sur la murailleconstantinoise. Entre deux formations aux styles de jeu diamétralement opposés,on assista à un match plein et disputé. La meilleure occasion pour l'Olympic se situa à la 26e minute lorsque Boutouba manqua d'un cheveu l'ouverture du score. Pour leurpart, les gars du Chabab essayèrent de porter ledanger dans le camp adverse, mais sans pour autant inquiéter sérieusement le keeper local. A la reprise, c'est le même scénario qui sereproduit avec un onze arzewien, trop précipité, etun autre constantinois, sûr de lui sur le plan défensif. 68e minute : Chérif El-Ouazani incorpora Dalla à la place de Hamaïda. Ce changement changea complètement l'issue dumatch. En effet, Dalla donna du fil à retordre à la défense des Sanafirs. C'est d'ailleurs lui qui, d'une passeremarquable, permit à Benyoub de crucifier d'un tirrageur le gardien de but Benmoussa (81e min.). Lereste de la partie ne donna lieu à aucun changement au score, même si Nasri a failli réduire l'équilibre sur une erreur dejugement du keeper Habbi.En somme, victoire méritée de l'OMA, dans cettegrande première dans toute l'histoire de ces deux clubs, face au CSC qui n'apas su exploiter le manque d'expérience et le huis clos. Du pain sur la planchepour le coach constantinois Mehimdet dont les joueursdonnèrent visiblement l'impression de se contenter dunul. Mais il fallait compter sur le flair de Chérif El-Ouazaniqui a été, il faut le souligner, déterminant.