OM Ruisseau - Souileh ne décolère pas:

«J’irai jusqu’au bout avec Djebbari» Ce qui convient d’appeler l’affaire de la décennie, continue de défrayer la chronique. On fait évidemment allusion à ce match, OM Ruisseau - MC Oran, qui ne cesse de livrer tous ses secrets. Et au moment où le président de la LNF, Ali Malek rassure que son instance rendra publiques ses premières conclusions inhérentes à cette affaire au courant de cette semaine, l’auteur des accusations portées à l’encontre du président oranais, en l’occurrence Abdennour Souileh lui, ne décolère toujours pas.En effet, Souileh est revenu à la charge pour s’engager à aller jusqu’au bout dans ses accusations. Cela fait suite à son audition de la part de la commission d’éthique de la LNF. «Sachez que j’irai jusqu’au bout dans cette affaire. Maintenant que j’ai présenté les preuves de ce que j’ai déjà avancé comme actes commis par Djebbari dans sa tentative de corruption, il revient aux instances compétentes d’ouvrir une enquête pour faire toute la lumière sur ce sujet. Des dirigeants comme Djebbari doivent être bannis du monde de football. C’est ce genre de présidents qui a mené notre football à la dérive. Personnellement, je ne lâcherai pas Djebbari, même si par malheur, il venait à être innocenté. Moi, je défends une cause noble, je ne lui pardonnerai jamais d’avoir pensé un seul instant, que je suis un magouilleur qui s’achète à coups de millions de centimes. Djebbari s’est trompé de cible car je ne mange jamais de ce pain. Certes, je ne suis pas un richard mais j’ai une dignité à défendre. Je n’ai rien contre le MCO, un grand club auquel je voue toujours du respect, mais celui qui a fauté, doit tout simplement payer», persiste et signe donc Souileh. Par ailleurs, à ceux qui l’accusent d’être sorti de son silence juste parce que Djebbari lui aurait joué un sale coup, en ne tenant pas sa promesse de le payer après le match, Souileh rétorque : «Si je n’avais pas dénoncé Djebbari avant le match, c’est parce que je voulais aller au bout de ma comédie, en permettant aux autorités compétentes de tenir la preuve sur le président oranais. Malheureusement, ce dernier s’est enfui dès le coup de sifflet final de la rencontre». F. Karim