Algérie

OM ARZEW Un exemple à méditer



L'Olympic d'Arzew, voilà un club qui mérite le respect et la considérationde la part de ceux qui prétendent promouvoir le sport et être à l'écoute desjeunes. A l'OMA, grâce à un remarqua-ble travail de sensibilisation de ChérifEl-Ouazani, une véritable leçon a été donnée aux autres clubs et aux autres«chercheurs de primes». En effet, les joueurs de l'OMA n'ont touché qu'une partiede la première tranche de la prime de signature, mais n'ont à aucun momentbrandi la menace du forfait ou de chantage. Au contraire, les Arzewiens se sontmontrés réguliers durant toute la saison en prouvant leur suprématie sur toutesles lignes avec un Hamzi, meilleur buteur du championnat durant ces deuxdernières années. En plus de son titre de champion de l'Inter-régions, l'OMA s'est adjugéles titres de meilleure défense du groupe et de la meilleure attaque avec 73buts marqués, réalisant le plus grand nombre de victoires (23). Ce qu'il fautretenir c'est qu'il y a eu un travail qui a été réalisé grâce à une stabilité àtous les niveaux et les dirigeants de l'OMA, il faut le dire, ont eu de lachance de pouvoir compter sur un jeune coach comme Chérif El-Ouazani. Cedernier a transformé l'équipe grâce à la cohésion, l'enthousiasme des jeunes etl'expérience des anciens comme Zerrouki, Hamzi, Benhalima, Senouci et lesautres. Cette consécration a été l'oeuvre d'un travail de longue haleine avec le mêmestaff technique, la même équipe dirigeante et pratiquement le même groupe dejoueurs. C'est peut-être cet état d'esprit et cette continuité dans le travailqui ont fini par payer et permis à l'Olympic de l'emporter au finish malgré lapression de son rival, l'US Remchi, et le huis clos imposé au club. En somme,l'OMA a réussi là où d'autres clubs plus anciens et plus huppés ont échoué. LeGC Mascara, le SCMO, le CR Témouchent, le WAM, l'ESM, le RC Relizane, la JSMTiaret et même l'ASMO devront s'inspirer de l'exemple de l'OMA qui a montré queseuls le travail, la persévérance, la stabilité et la confiance sont gages deréussite. Quant à Chérif El-Ouazani, c'est quelqu'un qui respecte son métier etle fait avec une grande conscience professionnelle que par appât du gain. Commequoi, «le savoir que l'on ne complète pas chaque jour diminue tous les jours»,a-t-on coutume de dire. L'ancien international reste convaincu «que seul letravail de tous les jours détermine la valeur d'un entraîneur. J'ai eu le flairde choisir des joueurs aux grandes qualités morales sur lesquels j'ai comptépour mener à bien ma mission», a-t-il tenu à dire.


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