Le dispositif portant effacement de la dette des agriculteurs manque énormément de lisibilité. Si les professionnels des autres filières de l'agriculture ont déjà bénéficié de cette « grâce » présidentielle, les oléiculteurs, eux, ne voient rien venir.
Pour mettre fin à cette situation, un regroupement, organisé par le Comité national interprofessionnel oléicole (Cnio), qui rassemble les oléiculteurs de plusieurs wilayas du pays, a eu lieu, avant-hier, à la Chambre d'agriculture de Bouira. « Nous revendiquons l'application de ce que le président de la République a promis lors de la campagne électorale », souligne Chiali Nedjemeddine, oléiculteur et membre du Cnio. Toujours dans le même ordre d'idées, M. Chiali ajoute : « Les banques, notamment la Badr et la Crma, ont bloqué nos comptes et nos dossiers ne sont pas encore traités, depuis plus d'une année, au niveau du ministère des Finances. » En plus de l'effacement de la dette, qui est la revendication essentielle de tous les professionnels de la filière, d'autres points ont été soulevés lors de cette rencontre. Pour le représentant de l'Union des agriculteurs, M. Aoudia, il est question que l'agriculteur soit représenté quand il s'agit du traitement des dossiers au niveau du Trésor public.Quant à Akli Moussouni, président du CNIO, il estime qu'il ne suffira pas d'effacer les dettes pour que le processus de développement soit enclenché. « L'impasse dans laquelle se trouvent les huileries est à déplorer, et ce, parce que les mécanismes de financement n'ont pas été réaménagés par rapport au contexte spécifique de l'économie nationale de ces dernières années, où le produit agricole national n'a pas été pris en charge par l'industrie nationale de transformation », soutient M. Moussouni. « Les investisseurs, malgré les subventions de l'Etat, ne sont pas en mesure de rembourser, sachant que dans la plupart des cas, lesdites subventions ont été récupérées dans le service de la dette. Ce qui fait que le système financier fonctionne d'une manière contradictoire avec ce qui a été prévu par le programme de développement agricole », ajoute-t-il.
la décision du rachat de la dette des agriculteurs ni pas une bonne solution sur le plan économique, et le fellah mérite de respirer comeme.mais le problème qui se pose actuellement, que la décision du président de la republique n'est prise en charge par les autorité concerné, pourquoi y'en a des personnes qui bénificie, et d'autre pas. pourquoi ctte semaine y'en a des filières qui son concernées par le rachat, y'en a d'autres non, pour quoi cette semaine il en radjoute une fillière, la semaine prochaine il l'enlève.
toutes ces question sont a poséet que j'explique personnellement par le système du poid et le contre poid, la loi de la jungle et la guerre des interets.
aoun mounir - agriculteur - iferhounène, Algérie
02/09/2010 - 6326
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Posté Le : 15/07/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ali Cherarak
Source : www.elwatan.com