L'installation par le ministre de l'Education nationale de la commission
qui aura pour mission d'élaborer un nouveau texte réglementaire qui viendra
amender l'ancien datant du 22 septembre 1994 relatif à la gestion des Å“uvres
sociales du secteur a été accueillie favorablement par les syndicats autonomes,
conviés pour la première fois à cette mission contrairement au passé lorsque
seule la FNTE, affiliée à l'UGTA, en avait la charge. Pour Meziane Meriane, le
premier responsable du syndicat national autonome des professeurs
d'enseignement secondaire et technique (SNAPEST), «une réelle volonté de la
part de la tutelle a été remarquée en dépit de certaines réticences de la part
de la FNTE. Toutefois, le plus important, au-delà de l'élaboration du texte,
demeure le degré d'application des dispositions qu'il contiendra».
«L'expérience a montré que de merveilleux textes sont restés caducs en raison
de leur non application sur le terrain », a également fait remarquer M.
Meriane. Selon le même responsable syndical, l'ensemble des représentations
syndicales au nombre de 7 ont été unanimes pour faire avancer ce dossier en
souffrance depuis des années au point où il a fait réagir les pouvoirs publics
à travers une mesure de gel des Å“uvres sociales de l'éducation auxquelles
cotisent à raison de 1% de leur salaire de base pas moins de 550.000
travailleurs du secteur, toutes corporations confondues. Selon lui, il est
impératif de fixer une échéance afin de déterminer la cadence le la mission
confiée aux membres de la commission qui entamera ses réunions à partir de
dimanche prochain.
Selon M. Meriane, la commission
indépendante devra s'atteler à élaborer un texte permettant une gestion
transparente de ces importants fonds qui se situeraient à environ 330
milliards, ainsi qu'un contrôle rigoureux quitte à solliciter la Cour des
comptes. Il a rappelé les 50 milliards qu'avait perdus le fonds suite à la
déroute de Khalifa Bank. De l'avis des cotisants, dont certains jusqu'à leur
retraite, les avantages que devait procurer ce fonds pour ses cotisants sont
insignifiants. Il a illustré ses propos par une situation désolante qui a eu
lieu dans une des localités de l'intérieur du pays où une jeune élève s'était
absentée durant trois jours et à son retour elle a justifié son absence par le
fait que cette élève ne pouvait venir à l'école car elle manquait de
chaussures. Cette élève était la fille d'un enseignant sorti en retraite.
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Posté Le : 02/03/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah C
Source : www.lequotidien-oran.com