Le président de l'Assemblée populaire nationale, M. Ibrahim Boughali, en sa qualité de président en exercice de l'Union des conseils des Etats membres de l'Organisation de la coopération islamique, a présidé une réunion en visioconférence, consacrée à l'étude des moyens de prévenir les pratiques préjudiciables aux valeurs de la tolérance et de la modération, aux conséquences du changement climatique et au renforcement de la solidarité islamique pour y faire face, indique mercredi un communiqué de l'APN."A l'invitation de M. Boughali, en sa qualité de président de la 17ème session de la Conférence de l'Union des conseils des Etats membres de l'Organisation de la coopération islamique, les présidents des parlements de l'Union ont tenu, lundi dernier, une réunion en visioconférence pour examiner les moyens de prévenir les pratiques préjudiciables aux valeurs de la tolérance et de la modération, notamment l'autodafé du Saint Coran, ainsi que les conséquences du changement climatique et le renforcement de la solidarité islamique face ce phénomène".
S'agissant de l'autodafé du Saint Coran, les présidents des parlements de l'Union des conseils des Etats membres de l'Organisation de la coopération islamique ont "condamné avec force la poursuite des actes d'autodafé et de déchiquetage du Saint Coran dans certains pays occidentaux", qualifiant ces actes de "crime et de grave offense envers les musulmans du monde entier".
Soulignant que ces "actes ignobles n'ont rien à voir avec la liberté d'expression", les présidents des parlements de l'Union ont affirmé que "les crimes d'autodafé du Saint Coran sont un défi pour les musulmans et une atteinte à leurs sentiments, et une incitation à la haine".
Ils ont mis en exergue la "nécessité d'adopter des résolutions à l'ONU et dans les organisations régionales concernées, ainsi que des lois qui garantissent que ces violations ne se reproduisent pas et que leurs auteurs soient punis", ainsi que "le rétablissement de la justice et l'équité pour les minorités musulmanes qui souffrent de la confiscation de leurs droits dans de nombreux endroits du monde".
Le secrétaire général de l'Union a été mandaté pour contacter les parlements de la Suède, du Danemark et des Pays-Bas afin de "les exhorter à adopter des lois qui empêchent la répétition de tels crimes à l'avenir, et à se mettre également en contact avec les organisations parlementaires internationales pour soutenir cet effort", selon le même communiqué.
Les participants à la réunion ont appelé à "présenter un point d'ordre d'urgence à la prochaine session de l'Union parlementaire internationale, qui se tiendra à Luanda du 23 au 27 octobre 2023, au nom des groupes africains, asiatiques et arabes, afin d'adopter une résolution qui condamne les atteintes à toutes les symboles religieux et criminalise cet acte ignoble", soulignant leur "profonde préoccupation face à l'escalade du discours de haine contre l'islam et les musulmans, et face à la montée de l'islamophobie".
Dans le même registre, les participants ont exhorté les pays musulmans à"célébrer la Journée mondiale de lutte contre l'islamophobie", tout en "faisant davantage d'efforts au niveau international pour promouvoir le dialogue mondial afin de consolider la culture de la tolérance, de promouvoir les valeurs du juste milieu et de la coexistence pacifique entre les peuples, que notre religion a consacrées, et de réaffirmer le rejet de la haine et de la violence".
En ce qui concerne le volet ayant trait aux conséquences du changement climatique, les présidents des parlements de l'Union ont salué "l'esprit de solidarité élevé des peuples musulmans dans le soutien aux pays qui ont été touchés par ce phénomène", en appelant à "activer le système de valeurs élevées de la religion islamique authentique pour faire face au changement climatique, par la sensibilisation, l'orientation, l'adoption de lois et de recommandations qui encouragent la solidarité entre les pays musulmans".
Ils ont également souligné la "nécessité d'éduquer les générations à faire face au changement climatique et à ses impacts dans les programmes scolaires", en appelant les pays développés à "honorer leurs engagements et leurs promesses financières pour aider les pays en développement à faire face aux conséquences du réchauffement climatique".
Ils ont insisté en outre sur l'importance de "respecter les recommandations des précédents sommets internationaux sur le climat et de mettre à jour les systèmes juridiques afin de permettre aux Etats membres de protéger leur souveraineté et la santé de leurs citoyens de l'épuisement des ressources environnementales".
Les présidents des parlements de l'Union ont mis en relief le "droit des pays en développement de recevoir l'aide nécessaire pour faire face aux risques et aux pertes causés par les changements climatiques", ce qui est "une mise en œuvre du principe des responsabilités communes mais différenciées".
Dans le même contexte, ils ont appelé à la nécessité de "faciliter la transition énergétique et de permettre à ces pays d'accéder à des mécanismes de production basés sur les énergies renouvelables", tout en "prenant des mesures juridiques strictes pour protéger les océans, les forêts et les pâturages en raison de leurs rôles environnementaux importants".
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Posté Le : 28/09/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz