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Obstacles



Le cercle culturel Igelfan de Bouzeguène a organisé dernièrement une conférence débat sur le thème du développement des collectivités locales. M. Medjkouh, président de la chambre de Commerce et d?industrie du Djurdjura a expliqué que la wilaya de Tizi Ouzou n?a pratiquement rien investi pour juguler le chômage. Dans ce domaine, la wilaya est classée à la 43e position à l?échelle nationale. Les zones industrielles n?ont pas été aménagées. Les investisseurs fuient la wilaya de Tizi Ouzou à cause des lourdeurs administratives. Dans d?autres wilayas, le registre de commerce est délivré en 24 heures pour lever les entraves devant les hommes d?affaires. Blida, Tipaza, Bordj Bou Arreridj, Jijel et Béjaïa sont citées en exemple. La zone industrielle de Jijel dépasse de 10 fois celle de Oued Aïssi. Les autres zones industrielles sont en difficulté et ont du mal à amorcer leur démarrage en raison des contraintes administratives, d?assiettes foncières, de lenteurs ou d?obstacles de toute nature. M. Medjkouh préconise la création d?emplois dans les zones rurales pour éviter les déplacements quotidiens des travailleurs. Le conférencier a déclaré à l?assistance que des stratégies de développement sont en train d?être installées, mais s?interroge sur leurs chances de réussite. Il a dit que ce n?est pas l?industrie qui développe une région ou un pays mais ses services, et le tourisme en fait partie. Face aux difficultés de développement des localités, et pour faire face aux problèmes économiques, plusieurs communes devraient se regrouper pour tenter de sortir de l?impasse. L?émigration est un atout qu?il faut prendre en considération avec les transferts de savoir-faire et des capitaux. Il reste que les communes font face au problème du foncier qui n?est pas recensé. Un spécialiste en agriculture qui est intervenu dans la salle, parle de l?existence dans la commune de Bouzeguène, d?un patrimoine foncier immense mais qui n?est pas identifié. Tous les présidents d?APC qui se sont succédé depuis des années ignorent l?existence de terres publiques. Aucun d?eux ne s?est inquiété ni cherché à le savoir.



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