Algérie

Observatoire des droits de l’homme



Oran sans représentation locale Alors que plus de 5000 dossiers d’ayants droit, dans le cadre de la loi sur la réconciliation nationale, sont encore en instance au niveau des tribunaux nationaux, le nombre de plaintes enregistrées dans la wilaya d’Oran reste encore inconnu. Maître Farouk Ksentini, le président de l’Observatoire national des droits de l’homme, explique cette défaillance par le fait qu’après l’expiration du mandat du bureau sortant, il n’y a toujours pas de représentation légitime dudit observatoire, seule habilitée à recevoir les plaintes et prendre en charge les doléances des citoyens. Contacté par téléphone pour plus d’informations, Me Farouk Ksentini affirme que le renouvellement du bureau local de la wilaya d’Oran devrait intervenir au cours de ce mois avant de préciser que le mandat de M. Bekadja Benali, représentant de l’observatoire à Oran, vient d’expirer. Interrogé sur la nature des plaintes déposées, ce responsable explique que la quasi-totalité des cas concernent les familles des ayants droit, se plaignant des entraves bureaucratiques rencontrées lors de leurs démarches, afin de bénéficier des dispositions de cette loi. La capitale, Alger, vient en tête des villes ayant enregistré le plus grand nombre de plaintes. De son côté, Maître Benbraham Fatima, avocate à la cour suprême et au conseil d’état, revendiquant la prorogation des délais de mise en œuvre des dispositions de la loi, révèle que des centaines de personnes concernées, résidant actuellement à l’étranger, rencontrent des difficultés au niveau des représentations consulaires de notre pays, ce qui les décourage pour un éventuel retour chez soi. Quant à Me Ksentini, il déclare: «Quelle que soit la décision qui sera prise par le président de la République à ce sujet, conformément aux prérogatives que lui confère la Constitution, nous avons toujours œuvré dans la légalité, prorogation de délais ou non.» Amel S.


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