Le Musée du moudjahid à Oum El-Bouaghi a abrité, jeudi, les travaux d’un atelier régional sur le nouveau projet d’assistance technique pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de gestion intégrée des déchets, organisé par le ministère de l’Environnement et des Énergies renouvelables en partenariat avec l’Union européenne. Cet atelier, le quatrième du genre après ceux d’Alger et d’Oran, a vu la participation de 7 wilayas de l’est du pays afin de définir les contours et les impacts de ce nouveau projet qui sera lancé en 2020.
Pour Stefano Corrado, chargé de la coopération à la Délégation de l’UE en Algérie: “Nous sommes ici dans le cadre de la préparation d’un nouveau programme que l’UE va financer à partir de 2020, il s’agit d’un programme de gestion des déchets solides, donc urbains, ménagers en l’occurrence, nous avons discuté avec les autorités, notamment le ministère des Affaires étrangères et celui de l’Environnement et des énergies renouvelables et on est là pour consulter les parties prenantes au niveau local. Nous avons déjà commencé à discuter avec tous les opérateurs au niveau d’Alger.
On a élargi la consultation à différentes parties prenantes, et ce, dans différents secteurs, et maintenant l’intérêt pour nous, c’est d’avoir un retour de terrain pour savoir quelles sont les expériences en Algérie, quelles sont les difficultés et comment notre projet pourrait effectivement mener un appui pour trouver une façon de faire plus convenable compte tenu que l’UE a une expérience très diversifiée et très riche, et qu’elle pourrait mettre à disposition tout en prenant compte du contexte local et des spécificités.”
De son côté M. Ahmed Fekairi, directeur de projet déchets solides au niveau de la GIZ (coopération internationale allemande) considère cette rencontre comme “une étape très importante pour la formulation d’un nouveau projet qui sera mis en œuvre à partir de la fin de l’année prochaine sur 4 à 5 ans, principalement dans la gestion des déchets ménagers, la réunion d' aujourd’hui est une réunion de concertation et de participation avec les acteurs sur le terrain pour voir quelles sont les priorités et ce que peut faire ce projet dans les années à venir”.
L’atelier a fixé les axes d’intervention que sont le cadre législatif et réglementaire, la communication institutionnelle, le développement économique, le patrimoine, les infrastructures, le renforcement des capacités et des aspects de la fiscalité et du financement.
B. NACER
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Posté Le : 17/11/2019
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : B. NACER
Source : liberte-algerie.com du samedi 16 novembre 2019