Algérie

Objectif : zéro drogue à Alger Des brigades de choc sur les traces des trafiquants



Objectif : zéro drogue à Alger Des brigades de choc sur les traces des trafiquants
Les brigades de choc ne font pas de quartier, elles interpellent même pour quelques grammes de kif. Les autorités craignent d'être débordées par le trafic de drogue. En 2012, 140 tonnes de cannabis ont été saisies, dont plus d'une tonne saisie à Alger.
Les brigades de choc ne font pas de quartier, elles interpellent même pour quelques grammes de kif. Les autorités craignent d'être débordées par le trafic de drogue. En 2012, 140 tonnes de cannabis ont été saisies, dont plus d'une tonne saisie à Alger.
La Sûreté d'Alger vient de donner le coup d'envoi de la lutte contre la criminalité pour l'année 2013. Une lutte qui sera braquée, beaucoup plus, sur le trafic de drogue, dont la mission a été confiée pour la Police judiciaire (PJ). Alger à l'instar des autres wilayas du pays a connu, durant l'année passée, un "tsunami" de drogue qui a inondé les quartiers algérois. La preuve, le démantèlement des réseaux, l'arrestation des trafiquants et la saisie de grosses quantités de kif ont battu tous les records. L'année 2012 avait même connu l'apparence, cette fois en quantité plus importante qu'avant, de la drogue dure, notamment la cocaïne et l'héroïne Pour se préparer au pire, en 2013, la Sûreté d'Alger compte sur ses unités de la Police judiciaire. Connus pour leur traque sans relâche des narcotrafiquants, mais aussi leur lutte très efficace contre les terroristes, les unités de la PJ auront du pain sur la planche pour cette année. Avec eux tout est passé au crible. Aujourd'hui, plusieurs éléments de l'ANP ayant combattu le terrorisme pendant douze ans ont rejoint les rangs de la police. Ils ont rejoint les unités de la Police judiciaire (PJ), car c'est un boulot dynamique et très sportif, d'autant plus que leurs spécialités sont les arts martiaux. Pour la police d'Alger c'est un recrutement de choix. Ils ne chassent pas que les terroristes, leur deuxième cible c'est la drogue. Le cannabis qui se faufile dans les quartiers algérois avec, parfois, de grosses quantités fait l'objet d'intenses surveillances de la part des hommes de la PJ. La brigade de choc ne fait pas de quartier, elle interpelle même pour quelques grammes de kif. Les autorités craignent d'être débordées par le trafic de drogue. En 2012, 140 tonnes de cannabis ont été saisies, dont plus d'une tonne a été saisie par la Sûreté d'Alger. Et pour arriver à repérer les trafiquants, les policiers y ont remédié par un plan d'action consistant à collecter des informations pour faire tomber les réseaux et arrêter surtout les barons de drogue. Grâce à cette collecte, les enquêteurs de la PJ ont réussi, en 2012, à démanteler plus de trente réseaux de trafic de drogue, cela sans compter la récupération de plusieurs centaines de kilos de kif, mais aussi des quantités non négligentes d'héroïne et cocaïne.
Contrôle de véhicules beaucoup
plus strict
Les véhicules sont fouillés pour trouver de la drogue. Un suspect qui possède même quelques grammes de kif risque une peine de prison de 3 à 6 mois ferme. Sur le terrain, les policiers disposent d'un matériel ultra moderne, tel qu'un ordinateur de poche (PDA) relié à tous les fichiers du pays. Pour gagner du temps, lorsque les policiers contrôlent les véhicules et les passagers, leur collègue, un autre policier rentre le numéro de la plaque d'immatriculation et le numéro de châssis du véhicule suspect et ce, sur le système Lapi (Lecteur automatique de plaque d'immatriculation). Un moyen de contrôler plus facilement le conducteur et son véhicule y compris les voitures immatriculées à l'étranger. Pour les voitures immatriculées à l'étranger, le Lapi est relié à un fichier qui signale les véhicules volés à l'étranger ou en situation irrégulière sur le sol algérien. En 2012, 575 véhicules volés ont été récupérés grâce au Lapi, parmi ces voitures, plus d'une dizaine portaient des plaques d'immatriculations étrangères et étaient recherchées par Interpol (Police Internationale). S. A
La Sûreté d'Alger vient de donner le coup d'envoi de la lutte contre la criminalité pour l'année 2013. Une lutte qui sera braquée, beaucoup plus, sur le trafic de drogue, dont la mission a été confiée pour la Police judiciaire (PJ). Alger à l'instar des autres wilayas du pays a connu, durant l'année passée, un "tsunami" de drogue qui a inondé les quartiers algérois. La preuve, le démantèlement des réseaux, l'arrestation des trafiquants et la saisie de grosses quantités de kif ont battu tous les records. L'année 2012 avait même connu l'apparence, cette fois en quantité plus importante qu'avant, de la drogue dure, notamment la cocaïne et l'héroïne Pour se préparer au pire, en 2013, la Sûreté d'Alger compte sur ses unités de la Police judiciaire. Connus pour leur traque sans relâche des narcotrafiquants, mais aussi leur lutte très efficace contre les terroristes, les unités de la PJ auront du pain sur la planche pour cette année. Avec eux tout est passé au crible. Aujourd'hui, plusieurs éléments de l'ANP ayant combattu le terrorisme pendant douze ans ont rejoint les rangs de la police. Ils ont rejoint les unités de la Police judiciaire (PJ), car c'est un boulot dynamique et très sportif, d'autant plus que leurs spécialités sont les arts martiaux. Pour la police d'Alger c'est un recrutement de choix. Ils ne chassent pas que les terroristes, leur deuxième cible c'est la drogue. Le cannabis qui se faufile dans les quartiers algérois avec, parfois, de grosses quantités fait l'objet d'intenses surveillances de la part des hommes de la PJ. La brigade de choc ne fait pas de quartier, elle interpelle même pour quelques grammes de kif. Les autorités craignent d'être débordées par le trafic de drogue. En 2012, 140 tonnes de cannabis ont été saisies, dont plus d'une tonne a été saisie par la Sûreté d'Alger. Et pour arriver à repérer les trafiquants, les policiers y ont remédié par un plan d'action consistant à collecter des informations pour faire tomber les réseaux et arrêter surtout les barons de drogue. Grâce à cette collecte, les enquêteurs de la PJ ont réussi, en 2012, à démanteler plus de trente réseaux de trafic de drogue, cela sans compter la récupération de plusieurs centaines de kilos de kif, mais aussi des quantités non négligentes d'héroïne et cocaïne.
Contrôle de véhicules beaucoup
plus strict
Les véhicules sont fouillés pour trouver de la drogue. Un suspect qui possède même quelques grammes de kif risque une peine de prison de 3 à 6 mois ferme. Sur le terrain, les policiers disposent d'un matériel ultra moderne, tel qu'un ordinateur de poche (PDA) relié à tous les fichiers du pays. Pour gagner du temps, lorsque les policiers contrôlent les véhicules et les passagers, leur collègue, un autre policier rentre le numéro de la plaque d'immatriculation et le numéro de châssis du véhicule suspect et ce, sur le système Lapi (Lecteur automatique de plaque d'immatriculation). Un moyen de contrôler plus facilement le conducteur et son véhicule y compris les voitures immatriculées à l'étranger. Pour les voitures immatriculées à l'étranger, le Lapi est relié à un fichier qui signale les véhicules volés à l'étranger ou en situation irrégulière sur le sol algérien. En 2012, 575 véhicules volés ont été récupérés grâce au Lapi, parmi ces voitures, plus d'une dizaine portaient des plaques d'immatriculations étrangères et étaient recherchées par Interpol (Police Internationale). S. A


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