La Coupe d'Afrique des nations est terminée pour l'équipe nationale algérienne. Une sortie prématurée pour une nation qui avait joué le dernier mondial, et classée dans le top 20 du classement Fifa.
Le tournoi sud africain, toujours en cours, a été certes empreint de désillusions mais reste riche en enseignements pour la sélection algérienne. Il faut impérativement revoir un certains nombre de paramètres. L'équipe nationale a péché par un manque d'efficacité sur le plan offensif. On peut produire le plus beau football au monde, si on ne marque pas de buts les chances d'aller loin se font minimes.
Il faut renforcer l'ossature par des éléments de valeur, et le retour d'autres cadres, à l'image de Yebda. La Coupe du monde 2014, prévue au Brésil, devient un objectif impératif. L'Algérie, présente en 2010 en Afrique du Sud, ne peut pas se permettre de rater le grand rendez-vous du football mondial au pays du football.
Mais la route pour le graal brésilien est encore longue. Il faudrait d'abord sortir indemne du groupe H des éliminatoires. A l'heure actuelle la situation est déjà préoccupante. Les Verts occupent la deuxième place ex aequo avec le Mali, totalisant une victoire une défaite.
L'Algérie a, certes, de l'avis des observateurs, développé un football prometteur en CAN. Mais elle a montré des lacunes préoccupantes pour les futures échéances. Il faudrait surclasser les futures adversaires : Mali, Bénin, et Rwanda. Le 22 mars prochain l'Algérie reçoit le Bénin pour un match qui s'annonce déjà capital pour la suite. S'ensuivront, en juin, deux déplacements périlleux à Cotonou et à Kigali.
La dernière confrontation, en septembre, à Alger face aux Aigles du Mali pourrait être la finale de ce groupe H. Seulement, le Mali est bien passé au palier supérieur dans la CAN. Ça fait d'emblée un sérieux antagoniste. Passé ce tour, restera une confrontation en aller retour, avant de décrocher le précieux ticket pour le Mondial. C'est dire la périlleuse mission qui attend les Verts et Vahid Halilhodzic dans un futur très proche. La polémique liée à l'avenir du sélectionneur national devrait s'estomper. Opérer un changement à la tête de l'équipe à un mois d'un important rendez-vous est déraisonnable. Si l'Algérie composte son ticket pour la coupe du monde brésilienne la «débâcle» de Rustenberg ne sera qu'un lointain souvenir.
M. B.
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Posté Le : 02/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Moumene Belghoul
Source : www.latribune-online.com