Algérie

Obama ordonne l'envoi de 350 soldats supplémentaires



Obama ordonne l'envoi de 350 soldats supplémentaires
Trois ans après le désengagement des G'is du bourbier irakien, Obama est de retour en Irak. La Maison Blanche a annoncé, mardi, la décision prise par le président américain d'ordonner l'envoi de 350 soldats américains supplémentaires en Irak pour protéger les locaux et le personnel diplomatique à Baghdad. Ce renfort portera à 820 le nombre de soldats américains déployés en Irak depuis les 15 et 30 juin après le début de l'offensive des combattants de l'EI en Irak, selon le Pentagone. Une réévaluation de l'approche prônée par Obama opposée à toute présence au sol des troupes américaines ' Cette annonce intervient quelques heures après la diffusion d'une vidéo où l'on voit les éléments de l'« Etat islamique » (EI) décapiter un second otage américain, Steven Sotloff, qui a soulevé l'indignation internationale. Ces forces supplémentaires ne sont pas envoyées pour combattre, précise la présidence américaine. « Nous allons également continuer à soutenir le gouvernement irakien dans ses efforts pour contenir l'Etat islamique qui constitue une menace non seulement pour l'Irak, mais pour tout le Moyen-Orient et le personnel et les intérêts américains dans cette région », poursuit la Maison Blanche. Après avoir autorisé les frappes aériennes contre les positions de l'EI, le Président américain qui voulait « terminer les guerres » enclenchées par son prédécesseur, remet les pieds sur le « nouvel Irak » bardé de menaces de toutes sortes. Obama qui a déclaré ne pas se laisser intimider par l'EI, a proclamé, à la presse présente à Tallin (Estonie), où il effectue une visite, sa volonté d'en finir avec l'EI pour qu'elle « ne soit plus une menace » pour la région. Mais, précaution d'usage, il a souligné que cela prendrait du temps et ne pouvait se faire qu'en lien étroit avec des partenaires dans la région. La cause sacrée est bénie par le président du Conseil italien, Matteo Renzi, assurant la présidence de l'Union européenne, souhaitant une grande implication de l'Otan face au conflit en Syrie et en Irak. « Face à un acte aussi effrayant, le point où se trouve la frontière de la démocratie et de la barbarie est toujours plus clair », a réagi Renzi. « J'espère que déjà, lors du sommet de l'Otan (4-5 septembre au Royaume Uni), on verra se dégager la prise de conscience (de la nécessité) d'une intervention en Syrie et en Irak de façon toujours plus décidée, car ce n'est pas possible d'accepter d'assister à un génocide comme celui en cours », a-t-il dit. Plus d'une décennie après l'invasion irakienne, l'Occident est de nouveau sur le sentier de la guerre dans cette nouvelle expédition punitive dirigée contre l'allié islamiste en Syrie érigé en paria en Irak.




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